Bilan commercial 2021 : autant d’ouvertures que de fermetures

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Par Stéphanie MacFarlane
Bilan commercial 2021 : autant d’ouvertures que de fermetures
La vitalité commerciale du Faubourg Saint-Jean se porte bien, notamment avec l'ouverture du cinéma Guzzo et du Bonbon Noix et cie en 2021. (Photo : Julien Saguez - Le Canada Français)

Le milieu économique se tire relativement bien des soubresauts causés par la pandémie de COVID-19. En 2021, 85 nouvelles entreprises ont vu le jour à Saint-Jean-sur-Richelieu, tandis que 79 commerces ont cessé leurs opérations. Ces données sont tirées du bilan commercial 2021 produit par la division Développement économique de la Ville.

Ce bilan se compare avantageusement bien à ceux dressés en 2019 et en 2020. Avant la pandémie, 67 nouveaux commerces avaient démarré leurs activités, tandis que 78 avaient fermé leurs portes. En 2020, le territoire avait terminé l’année avec un déficit de cinq entreprises, puisqu’il y avait eu 79 ouvertures et 84 fermetures.

«Le bilan commercial 2021 est relativement équivalent à celui des dernières années. Indépendamment de la pandémie, on remarque vraiment une stabilité au niveau du nombre de commerces qui ferment et qui ouvrent», observe Sophie Latour, chef de la division Développement économique de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Parmi les nouveaux commerces, notons le Cinéma Guzzo, Alt & Go, Escale santé franchement keto, Le Noise, Expérience baseball, La Grange à vin, Allô mon coco, Roots Cantine, Pizza Salvatoré, Pastel Café Gourmand et une deuxième succursale de Bonbon Noix et cie. «L’entrepreneuriat est toujours là. Il y a des entrepreneurs qui ont le goût de démarrer des commerces. Je trouve que c’est stimulant et que c’est intéressant de voir cet intérêt qui perdure dans le temps», poursuit Mme Latour.

Outre la résilience, l’agilité et la capacité à saisir des opportunités qu’ont les entrepreneurs, on figure l’intérêt des consommateurs pour l’achat local parmi les hypothèses envisagées pour expliquer les résultats. Le marché johannais, qui n’est pas dépendant de l’industrie touristique, y serait aussi pour quelque chose. L’analyse n’est toutefois pas scientifique. «Pour l’instant, c’est de cette manière qu’on voit la situation. C’est le contexte actuel du commerce à Saint-Jean-sur-Richelieu», poursuit Sophie Latour.

Déménagement
Des 79 entreprises qui ont fermé leurs portes en 2021, il y avait 66 commerces et entreprises de services ainsi que 13 bureaux de professionnels.
Trente-neuf entreprises déjà présentes à Saint-Jean-sur-Richelieu ont aussi changé d’adresse l’an dernier. La SAQ, Rookery, Lord Photo, Bloom Jardinerie Salon, Joaillerie Langevin, Construction Richelieu ainsi que Bertrand le traiteur, signé Voiles au vent sont du nombre.

À l’instar de 2020, la division Développement économique n’a pas effectué de recensement pour connaître le nombre d’emplois dans les commerces de détail, les services et les restaurants. L’équipe aimerait pouvoir réaliser à nouveau cet exercice à la fin de l’année 2022 si la situation pandémique rentre dans l’ordre.

Taux de vacance
Le taux de vacance des locaux commerciaux est demeuré stable à 13%. Au 31 décembre 2021, 295 espaces commerciaux étaient vacants à Saint-Jean-sur-Richelieu. Cela correspondait à 93 000 mètres carrés de superficie.

«Il y a plusieurs secteurs de la Ville où le taux de vacance a diminué. Dans le secteur Douglas, tout est occupé», relate Sophie Latour. Au centre-ville, elle souligne que des projets sont en branle, notamment dans les locaux vacants depuis la fermeture des bars Tequila, Cognac et Route 66.

Le taux de vacance des espaces de bureau y est toutefois élevé. La Ville s’est dotée d’un programme pour favoriser l’implantation de bureaux dans le Vieux-Saint-Jean.

Un seul permis de construction pour un bâtiment commercial a été délivré en 2021, soit celui pour le futur restaurant A&W, à l’angle de Séminaire Nord et de Saint-Louis. Les rénovations commerciales ont toutefois été populaires. Plus de 14 M$ ont été investis dans les bâtiments commerciaux. Il s’agit d’une augmentation de près de 50% par rapport à 2020. Cette année-là, plus de 9,6 M$ avaient été investis.

Immobilier
Quarante-six bâtiments commerciaux ont été impliqués dans une transaction immobilière en 2021. La valeur des ventes s’élève à environ 42 M$. «Plus de 65% des transactions effectuées concernent des bâtiments commerciaux dont les prix de vente se situent sous la barre du million de dollars», lit-on dans le bilan commercial. En 2020, 33 bâtiments avaient été vendus. La valeur des transactions totalisait 66 M$.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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