Une signalisation jugée trop abondante sur la rue McGinnis

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Par Gilles Berube
Une signalisation jugée trop abondante sur la rue McGinnis
Sur un seul coin de l'intersection de la 12e Avenue et de la rue McGinnes, on compte cinq poteaux et huit panneaux pour signaler les arrêts, le sens unique et l'interdiction de stationnement. (Photo : Le Canada Français – Laurianne Gervais-Courchesne)

La signalisation sur un court tronçon de la rue McGinnis, dans le secteur Iberville, est trop abondante aux yeux d’un résident du voisinage, l’ex-conseiller Hugues Larivière.

Entre la 11e et la 12e Avenue, la rue McGinnis est très étroite, trop pour trois véhicules de large. Deux voitures peuvent s’y croiser, mais s’il y a un véhicule garé le long de la rue, ça ne passe plus. Ce tronçon de rue date sans doute de plus d’un siècle, possiblement du 19e siècle.

Il longe le site de l’Église Trinity, où les activités culturelles sont de plus en plus nombreuses. Lors de certains événements, le stationnement adjacent ne suffit pas. Les automobilistes doivent aller se garer sur la rue. Dans ce contexte, la Ville a décrété un sens unique vers le nord sur la rue McGinnis en plus d’interdire le stationnement sur le côté ouest de la rue.

Foisonnement

Ce ne sont pas tant ces changements aux règles de circulation qui préoccupe M. Larivière. Ce qui l’irrite, c’est le foisonnement de panneaux de signalisation et de poteaux. À la séance du conseil municipal, en janvier, il est venu s’en plaindre.

Pour signaler ces règles de circulation, douze poteaux ont été plantés sur une distance d’environ 140 mètres. Selon M. Larivière, 26 panneaux de différentes dimensions y ont été accrochés pour signaler le sens unique et l’interdiction de stationnement d’un côté de la rue, en plus des stops. Cette signalisation est inutilement abondante aux yeux de M. Larivière, d’autant qu’il y a peu de circulation sur ce tronçon de rue, observe-t-il.

Ce n’est d’hier que M. Larivière se plaint des «forêts de poteaux». Il intervenait régulièrement sur le sujet quand il était conseiller. Les abords du parc Honoré-Mercier, la 9e Avenue, l’entrée sud du centre-ville sont autant d’endroits où il a dénoncé la signalisation luxuriante, pourrait-on dire.

À la séance du mois de février, le conseiller Michel Gendron a convenu lui-aussi de l’abondance de panneaux, mais il a indiqué que cet affichage répond simplement au Code de la sécurité routière et aux directives du ministère des Transports.

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