L’Université de Montréal réalise un sondage sur la perception des risques d’inondation
Dans le cadre des travaux de la Commission mixte internationale (CMI) sur les eaux limitrophes, l’Université de Montréal mène un sondage auprès des citoyens des zones inondables. Le but est de connaître leur perception des risques d’inondation et les mesures d’adaptation qu’ils ont mises en place.
À la suite des inondations historiques du printemps 2011, la CMI a reçu des gouvernements américain et canadien le mandat d’étudier les causes et les impacts des inondations et d’identifier des solutions pour les prévenir. Les travaux de la Commission porte sur de multiples thèmes et enjeux comme le climat, l’environnement, les solutions administratives, les solutions structurales, l’économie, les impacts sociaux et autres.
Elle a mandaté la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal pour étudier la vulnérabilité aux inondations, analyser la perception du risque et identifier les mesures d’adaptation. Les travaux sont menés par Anna Michetti, candidate à la maîtrise en urbanisme, sous la direction de la professeure Isabelle Thomas.
Mme Michetti explique que les questions relatives à la vulnérabilité aux inondations seront analysées à partir de données statistiques et démographiques et avec différents acteurs comme les municipalités. Par contre, l’analyse de la perception du risque et les mesures d’adaptation seront étudiées à partir d’une consultation des citoyens.
Tournée
Mme Michetti fera elle-même une tournée sur le terrain pour rencontrer les citoyens. La démarche est déjà amorcée sur le territoire de Sainte-Anne-de-Sabrevois. Les citoyens de deux autres municipalités, soit Venise-en-Québec et Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix seront aussi rencontrés. Cette opération de porte-à-porte se déroulera jusqu’en septembre, précise-t-elle en entrevue.
Lors de ces rencontres, elle fait remplir un questionnaire aux citoyens. Essentiellement, elle leur demande s’ils seraient prêts à faire face à une nouvelle inondation. À ceux qui étaient là en 2011, elle demande comment ils ont traversé l’épreuve, quelles mesures avaient-ils mis en place et si depuis, ils ont adapté leur logement ou leur maison. Enfin, elle veut connaître quels moyens faudrait-il mettre en place pour aider les citoyens à mieux se préparer à une catastrophe semblable.
Les citoyens des trois municipalités ne doivent donc pas être surpris de voir Mme Michetti frapper à leur porte. Ce n’est pas un canular, mais une démarche rigoureuse. Il est certain que le nombre de rencontres personnalisées sera restreint.
Par contre, la chercheuse invite tous les citoyens résidants en zone inondable, particulièrement ceux qui ont vécu les inondations de 2011 ou qui ont été impliqués dans les événements, à répondre à un sondage en ligne à l’adresse: www.bit.ly/2K1QZ4B . Ce peut aussi être des proches qui ont aidé des inondés et qui sont en mesure de dire comment la personne s’est adaptée. La collecte de données se poursuivra jusqu’à la fin de septembre.
Par la suite, Mme Michetti prévoit organiser des groupes de discussion pour approfondir les résultats du sondage. Les personnes intéressées à obtenir plus de renseignements sur l’étude peuvent contacter Mme Michetti par courriel, à anna.michetti@umontreal.ca , ou Mme Thomas, à Isabelle.thomas.1@umontreal.ca .
Bienvenue chez nous ,nous avons été les premiers inondés sur 54 Bouthillier Sabrevois , nous avons tout perdu sauf la maison qu’on possédait , et on nous disait de démollir et reconstruire, mais ce fut le contraire et on a récupéré notre maison , sans facilité c’est sur mais avec peesévérence…. contactez moi si vous etes intéressé . Claire Beaudry et Pierre Bouchard
Si le point de départ est les inondations 2011, on entend y inclure aussi l’effet des inondations 2017?