En raison des dommages causés par l’agrile du frêne, il va manquer d’arbres de remplacement de bon gabarit non seulement à Saint-Jean, mais aussi dans le Grand-Montréal. Cette situation justifie de conserver le reste des boisés urbains de Saint-Jean-sur-Richelieu, estime un citoyen, Maxime Tremblay.
M.Tremblay est un ardent défenseur des arbres et des boisés. Personne ne met en doute ses connaissances dans le domaine. Il est intervenu devant le conseil municipal pour mettre en évidence la pénurie d’arbres de bon gabarit, qui s’annonce avec les conséquences de l’infestation des frênes par l’agrile. M.Tremblay dit avoir parlé avec des pépiniéristes et des commerçants dans le domaine. Il va manquer d’arbres de remplacement de bon gabarit.
Pour remplacer les frênes, la Ville a déjà commencé à planter des arbres de bonne taille dans les parcs et les terre-pleins. Cet automne, elle a abattu 866 frênes dans des bois urbains du quartier Normandie, sans compter les 362 coupés dans les parcs et sur les terre-pleins de boulevards. Son intention est de les remplacer par des arbres de bon gabarit pour rétablir au plus tôt le paysage urbain.
Le problème, c’est qu’elle n’est pas la seule. En décembre, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, parlait de replanter des milliers d’arbres seulement sur le mont Royal. En fait, le projet de Montréal est d’en replanter 40 000 uniquement dans ce parc. C’est sans compter tout le reste de son territoire. C’est sans compter tout le Grand-Montréal et les villes centres où l’agrile fera des ravages. Et on ne parle que des municipalités. Leurs citoyens souhaiteront en faire autant.
Demande
En entrevue, M. Tremblay souligne que l’industrie maintient historiquement un rythme de plantation pour répondre aux besoins du marché. En quelques années, la demande explose. «Aujourd’hui, on est habitué à tout faire vite», illustre M. Tremblay. Ce n’est pas comme fabriquer un bien de consommation. Il ne suffit pas d’accélérer la production ou de lancer un quart de travail de nuit. Les arbres ne croissent pas plus vite parce qu’on en veut plus.
Il faut au moins une décennie de croissance pour obtenir un arbre de la taille de ceux que la Ville plante sur les terre-pleins de ses rues. Il faut un bon trois ans simplement pour les jeunes pousses qui sont distribuées gratuitement au printemps, note M. Tremblay. Et qui dit hausse de la demande dit hausse de prix.
Il ne manquera pas de jeunes plants d’arbres qui font une couple de pieds, note M. Tremblay. L’ennui, c’est qu’il leur faudra 40 ans avant d’arriver à maturité. «Moi-même, je ne les verrai pas à maturité». Pour cette raison, il juge important de conserver le maximum d’espace boisé. Il souligne l’effort du plan de conservation de la Ville. Mais dans les circonstances, il croit nécessaire de conserver ce qui n’est pas encore protégé, citant notamment les massifs boisés de l’île Sainte-Thérèse et du terrain de golf des Légendes.
il n’y a pas seulement des frênes a planter il y a des érables aussi
Bonjour ! Je m’appelle Elyse Fortier jeune horticulture entrepreneure et bientôt propriétaire d une Pepiniere a St-eustache , j’aimerais avoir ou plutôt savoir quelles organismes pourrait me soutenir avec une nouvelle plantation d’arbre sur ma terre afin de remplacer les frênes radiés? 😊