Le réveillon de Noël a été relativement occupé pour les 15 bénévoles de Nez rouge du Haut-Richelieu. Dans la soirée du 24 au 25 décembre, ils ont parcouru 1185 km pour effectuer 29 raccompagnements. Les bénévoles restent en poste pour le dernier blitz de l’Opération qui se terminera dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
« C’est quand même de bonnes statistiques pour les cinq équipes, qui sont composées de trois personnes. Le temps médian d’attente pour obtenir le service de raccompagnement a été de 53 minutes. Il n’y a pas eu de no-show ou de gens introuvables », indique le coordonnateur de l’Opération Nez rouge dans le Haut-Richelieu, Patrick Labrie.
Ce dernier mentionne que la centrale a reçu plusieurs appels pour des déplacements de longue distance le week-end dernier. Certains pouvaient aller jusqu’à une cinquantaine de kilomètres, notamment pour se rendre à Farnham et Noyan. Les fins de semaine précédentes avaient également été ponctuées de raccompagnements éloignés, soit Montréal et sur la Rive-Nord. Le kilométrage total avait dépassé les 2000 km lors des soirées du 15 et du 16 décembre.
« On ne refuse jamais un appel. Le service ne peut toutefois pas toujours être offert dans l’heure qui suit, mais les bénévoles se déplaceront. Le client recevra un texto de confirmation. S’il n’a plus besoin du service, il doit nous appeler pour éviter les déplacements inutiles », tient à souligner M. Labrie.
Depuis la fin du mois de novembre, 128 bénévoles ont participé à l’Opération Nez rouge dans le Haut-Richelieu. Au moment d’écrire ces lignes, ils avaient effectué 368 raccompagnements. Le Club optimiste Saint-Eugène est responsable de l’organisation dans la région.
Clientèle différente
Durant les derniers jours avant Noël, les raccompagnements d’une maison vers une autre ont été plus fréquents qu’à l’habitude. Au début décembre, les trajets débutaient plutôt à partir d’un bar ou d’un restaurant et se terminaient à une résidence privée.
« Ce n’est pas tout à fait pareil. Il y a souvent plus de personnes à raccompagner, si on compte le père, la mère, les enfants, le siège d’appoint et parfois l’animal de compagnie. C’est plus serré dans la voiture. Mais c’est correct, on s’ajuste. L’objectif est d’éviter que les gens prennent le volant en état d’ébriété », dit M. Labrie.
Ce dernier tient à souligner que les clients sont tous très sympathiques. « C’est vraiment apprécié des bénévoles. Il n’y a pas de marabout. Les gens sont toujours contents lorsque nous arrivons pour les reconduire chez eux. »
Éthylomètre
Patrick Labrie rappelle que les raccompagnateurs ne conduisent aucun véhicule muni d’un éthylomètre. Le client devra revenir le chercher.
« Le propriétaire du véhicule est le seul qui peut souffler dans l’éthylomètre pour faire démarrer le véhicule. Les bénévoles ne le feront pas à sa place et ils pourraient refuser d’offrir le service de raccompagnement », dit-il.
Enfin, M. Labrie indique qu’il est important de ne pas attendre l’arrivée des services de Nez rouge dans un véhicule. Un conducteur en état d’ébriété, assis dans son véhicule, même sur la banquette arrière, est passible d’une amende minimale de 1000$.
Raccompagnements
Il ne reste plus que quelques soirées pour obtenir un service de raccompagnement. Le service est offert jusqu’au 31 décembre, de 21h30 à 3 heures du matin. Pour faire appel aux bénévoles, il suffit de composer le 450 357-6011 ou de contacter la centrale locale via l’application mobile Nez rouge.
Patrick Labrie rappelle qu’il n’est pas possible de réserver un raccompagnement pour une heure précise. Il est préférable de téléphoner un peu d’avance pour éviter le temps d’attente.
Il est par ailleurs encore possible de s’inscrire comme raccompagnateur bénévole. Pour donner son nom et ses heures de disponibilité, il faut visiter le site https://onrhr.st-eugene.club.
