Un texte de Line Lacaille, psychothérapeute
Il est important de trouver un équilibre au quotidien. Avoir du temps pour soi, faire de l’exercice, travailler, garder le contact avec ses proches et s’amuser. Un sujet s’est imposé cette semaine avec la hausse des vidéos et des informations sur les réseaux sociaux et dans certains médias concernant les théories du complot. Pour la psychothérapeute que je suis, j’ai commencé à m’inquiéter quand j’ai reçu moi-même diverses fausses nouvelles et théories du complot sur mes médias sociaux et dans mes courriels.
Alors que la plupart d’entre nous vivons plus ou moins d’anxiété et de peur face au virus de la COVID-19 et que nous sommes seuls devant nos écrans, ces théories peuvent donner des réponses à l’incertitude dans laquelle nous sommes. Nous constatons de plus en plus chaque semaine que les scientifiques peinent à comprendre le nouveau virus et les traitements possibles. Les complotistes, eux, apportent des réponses.
Les théories du complot sont des réponses externes à des émotions internes, mais c’est aussi un phénomène très complexe qui fait appel à des enjeux psychologiques particuliers. Ces théories permettent de trouver de la sécurité et du contrôle. Elles permettent aussi de réguler l’estime de soi en donnant l’impression d’avoir un savoir que d’autres n’ont pas. Elles redonnent un sentiment de confiance.
Puis, en ces temps de confinement ou l’impuissance est lourde, avoir l’impression de pouvoir prévenir ses proches et de les aider est un apaisement.
Facteurs
David Freeman et Richard Bentall, chercheurs à l’université d’Oxford, ont déterminé trois facteurs qui favorisent l’adhésion au discours complotiste. Les facteurs de prédisposition (défiance envers l’autorité, faible capacité à accepter l’incertain, etc.), des déclencheurs dans l’environnement (essentiellement des événements à fort pouvoir émotionnel) et des biais de raisonnement (sources d’informations sélectionnées, biais de confirmation, rigidité cognitive, confiance en ses intuitions).
Ce n’est donc pas un hasard que les théories concernant ce nouveau virus soient de plus en plus nombreuses alors que nous sommes de plus en plus inconfortables avec l’imprévisibilité de cette maladie qui change notre vie.
Dans la dernière semaine, on nous a parlé de l’échec des mesures de soutien pour les personnes en CHSLD, de déconfinement et des risques de transmissions élevés (R0) de ce virus. L’incompréhension de la population et la méfiance envers les autorités augmentent. Les complotistes, eux, apportent des réponses.
Risques
Bien que les théories du complot puissent donner une impression de repères, elles comportent aussi un certain nombre de risques. Comme elles incitent à la méfiance, elles peuvent générer colère et discrimination qui mènent à encore davantage d’isolement et de solitude.
Avec les proches qui ont choisi de croire à ces diverses théories, rien ne sert de tenter de les convaincre. S’ils ont des questions, demeurez descriptifs dans vos réponses. Mais tentez plutôt de savoir comment ils vivent cette situation au quotidien. Portez de l’intérêt à comment ils vont et rappelez-vous combien il est difficile de vivre cette période.
Enjeux
C’est vrai que la réalité actuelle est inconfortable et qu’elle n’apporte pas de réponse à toutes nos questions. Ne pas savoir c’est difficile à tolérer ! C’est pourquoi cette situation est si anxiogène pour beaucoup de gens. Difficulté financière, solitude, perte de repère, découragement et fatigue sont quelques-uns des enjeux avec lesquels il faut vivre au quotidien. Soyons bienveillant envers nous-même et les autres afin de nous aider à traverser cette période difficile.
Pour parer aux difficultés de la situation et tolérer l’inconfort, il faut trouver un équilibre au quotidien. Avoir du temps pour soi, faire de l’exercice, travailler, garder le contact avec ses proches et s’amuser. Souvenons-nous tous qu’il y aura une fin. Mais d’ici là nous devons vivre cette épreuve tous ensemble.
Chaque jour, vous pouvez consulter la page Facebook icimédias – COVID-19 : l’équilibre quotidien afin d’y trouver des inspirations pour augmenter votre résilience.
Bonjour Line, je peux te tutoyer j’ai 67 ans et tu me semble très jeune. Je voudras te préciser ceci Les nouvelles qui proviennent de médias alternatifs ne me rendent pas du tout insécure pas du tout. Je préfère d’emblée entendre ou lire une information peut-être déformée, exagérée extrapolée qu’une censure totalitaire. Je jugerais moi-même la pertinence de la dite information si à mes yeux elle est fausse ou véridique. Cà prend un certain équilibre cérébral j’en conviens mais je déteste au plus haut point me faire mentir ou me faire cacher une vérité. Je suis totalement d’accord que certains écrits dit conspirationnistes sont totalement faux frisant même le ridicule. Tout comme les médias mainstream nous dévoilent qu’une pointe de l’iceberg. Je vais te dire ceci, Jean Cournoyer ancien ministre du travail au parti libéral Québec a déjà dit ceci à l;’émission de Tout le monde en parle voilà quelques années. Il a dit: Si tout le monde saurait ce qu’on lui cache ils nous tueraient. Me semble que c’est assez clair de la part d’un ancien ministre. Une autre Charles Philippe David un chroniqueur de guerres à Radio Canada travaillant au Collège militaire de St-Jean ou celui de Kingston Ontario. Il a dit publiquement qu’il avait refusé un emploi de la GRC dans la division de l’agence de renseignements parce que un coup engagé il ne pouvait plus rien divulguer ce qu’il saurait. Il voulait conserver sa liberté d’expression.
En veux un autre Line ? Je te donne un extrait ici.
Radio-Canada
Publié le 20 mai 2018
La torture et le lavage de cerveau sont condamnés dans la plupart des pays du monde. C’est pourtant ce qui s’est passé à Montréal dans les années 50 et 60 sous le couvert de traitements donnés par un institut de l’Université McGill. Les victimes de ces expériences de lavage de cerveau et leurs familles se sont réunies pour une première fois à Montréal afin de demander justice. « Entre 1956 et 1963, le docteur Ewen Cameron, psychiatre et directeur de l’Allan Memorial Institute de Montréal, effectue des traitements de « déprogrammation » du cerveau sur des patients atteints de diverses formes de maladies mentales. Le programme est financé par la Central Intelligence Agency (CIA) et soutenu par le gouvernement canadien de l’époque
Un texte de Michel Marsolais
Un autre: L’opération Paperclip (originellement appelée « Opération Overcast ») fut menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l’état-major de l’armée des États-Unis afin d’exfiltrer et de recruter près de 1 500 scientifiques allemands issus du complexe militaro-industriel de l’Allemagne nazie pour lutter contre l’URSS et récupérer les armes secrètes du Troisième Reich. Ces scientifiques effectuèrent des recherches dans divers domaines, notamment sur les armes chimiques (Zyklon B), sur l’usage des psychotropes note 1, sur la conquête spatiale, sur les missiles balistiques et sur les armes à longue portée (bombes volantes V1 et V2). Source Wikipedia
Et je pourrais t’en amener une tonne d’autres Line encore plus incroyables que cruels. C’était des documents classifiés par la CIA et que forcément un jour ils ont du déclassifiés et rendre publiques.
Penses-tu sincèrement Line que Jeffrey Epstein ce pédophile de jeune filles s’est suicidé ? Il avait des clients de l’élite s dont le FBI a trouvé des documents que c ‘est une théorie du complot ?
Avant de nier ou de croire aveuglément il faut toujours savoir discerner mais aussi faire nos propres recherches et conserver notre sens critiques.
Je serais curieux de lire ce que tu as reçu comme théories du complot.
Si tu veux en discuter je te donne mon courriel manvantara2006@hotmail.com cela me ferait plaisir de partager avec toi.
Cordialement
Sergio.