Le diocèse Saint-Jean-Longueuil se distancie des propos de la Conférence des évêques catholique du Canada (CECC) qui remettent en question l’utilisation de certains vaccins contre la COVID-19 parce qu’ils utiliseraient «une lignée cellulaire dérivée de l’avortement».
«Nous nous indignons vivement et rejetons toute forme de discours qui mettrait en doute la nécessité ou la moralité de la vaccination que nous considérons comme un acte de charité inspiré du commandement de l’Évangile: aimez votre prochain», a fait savoir le diocèse dans un communiqué signé par les membres de l’équipe de direction, dont Mgr Claude Hamelin.
Dans un même souffle, ils se disent solidaires de tous ceux qui participent à lutte et à la recherche de la santé publique, réaffirmant leur respect pour ceux-ci.
Le diocèse Saint-Jean-Longueuil souhaite ainsi dissiper les inquiétudes et encourager la vaccination précise le secrétaire général de l’organisation, Yvon Métras. Mgr Hamelin a voulu clarifier que les vaccins proposés par le gouvernement étaient éthiques, précise-t-il.
«Il semblait important pour l’évêque du diocèse de manifester que tout discours qui aurait comme conséquence que des gens douteraient de la vaccination est absolument épouvantable», explique M. Métras.
Dans une note publiée mardi, la CECC notait qu’il faudrait préférer les vaccins de Pfizer et Moderna si on a le choix. Selon eux, ceux-ci n’utiliseraient pas les lignées cellulaires dérivées de l’avortement, contrairement à ceux de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca. Pour cette raison, ces derniers sont considérés comme plus moralement éthiques. On précise toutefois qu’en l’absence de choix, ces dernières options peuvent être utilisées en bonne conscience.
La compagnie Johnson & Johnson a tenu à rectifier le tir en précisant que son vaccin ne contient pas de tissu fœtal.
