Le carrefour giratoire réaménagé au coût de 4,8 M$

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Par Stéphanie MacFarlane
Le carrefour giratoire réaménagé au coût de 4,8 M$
Le projet vise à refaire la géométrie du carrefour giratoire afin d’agrandir sa circonférence. (Photo : Le Canada Français - Archives)

Les élus de Saint-Jean-sur-Richelieu ont octroyé, mardi soir, le contrat visant à réaménager le carrefour giratoire de la rue Douglas, dans le secteur Saint-Luc. Les travaux seront réalisés dès ce printemps par l’entreprise de Chambly Excavations Darche au coût de 4,8 M$.

À la fermeture de son appel d’offres publié l’automne dernier, la Ville avait reçu trois propositions, soit celles d’Excavations Darche (4 819 831,56 $), d’Excavation E.S.M. (4 969 584,96 $) et de MSA Infrastructures (5 270 723,73 $). La plus basse soumission, soit celle d’Excavations Darche, s’est avérée conforme aux exigences administratives et techniques.

La résolution visant à octroyer le contrat de 4,8 M$ a été adoptée à l’unanimité par les élus. Les conseillers Mélanie Dufresne, Jean Fontaine et Patricia Poissant étaient absents.

Travaux
Les travaux de réaménagement se réaliseront cette année. Ils débuteront dès le dégel, souligne le directeur général de la Ville, Daniel Dubois. Selon les documents d’appel d’offres, le chantier aurait une durée de 120 jours. L’entrepreneur devra avoir terminé le projet au plus tard le 30 septembre.

Le projet vise à refaire la géométrie du carrefour giratoire afin d’agrandir sa circonférence. Le but? Améliorer la fluidité de la circulation et la sécurité. La Ville en profitera aussi pour remplacer certaines conduites d’aqueduc et d’égouts pluvial et sanitaire. Le réseau cyclable sera également prolongé sur le boulevard Saint-Luc et l’avenue du Parc.

En 2011, une somme de 1 372 994$ avait été investie pour construire ce rond-point situé à l’angle de la rue Douglas et du boulevard Saint-Luc. «On refait quelque chose qui a été fait il y a environ dix ans, mais il faut le faire pour la sécurité des citoyens. Ça presse», souligne la mairesse Andrée Bouchard.

Financement
En janvier, le conseil municipal a adopté un règlement d’emprunt décrétant une dépense n’excédant pas 5 284 000$ et un emprunt de 4 984 000$ afin de financer les travaux. Le montant de 5,3 M$ inclut les contingences, les honoraires professionnels, les taxes et les frais de financement.

Les plans et devis ont été réalisés en 2021 par la firme CIMA+. Un contrat de 60 131,93$ lui avait été confié. D’autres mandats devront être octroyés dans le cadre de ce chantier. Au début du mois de février, un appel d’offres a été lancé pour la surveillance des travaux. Deux entreprises ont déposé une proposition, soit FNX-Innov et IGF axiom.

La valeur de leur offre est inconnue, puisque les firmes seront évaluées en fonction de leurs compétences, de leurs expériences et du prix qu’elles proposent. Celle qui obtiendra le plus haut pointage remportera le contrat.

Un mandat pour le contrôle qualitatif des matériaux sera aussi accordé dans les prochaines semaines. Deux entreprises ont répondu à l’appel d’offres sur invitation, soit Solmatech (52 132,84$) et Les Services EXP (58 177,35$).

Urbanisation
La Ville projette également d’urbaniser le boulevard Saint-Luc, entre la rue Douglas et la rivière Richelieu. L’an dernier, elle a procédé à l’acquisition du 1082, rue Champlain où se trouvait jadis Flordéco Couvre-planchers St-Jean. En devenant propriétaire de ce lot, la Ville pourra redresser l’intersection du boulevard Saint-Luc et de la rue Jean-Talon. Elle prévoit aussi y ajouter des feux de circulation.

La Ville a récemment lancé un appel d’offres afin de démolir le bâtiment. Le terrain devra aussi être décontaminé. Ces chantiers sont prévus en 2023.

Les autres travaux liés à l’urbanisation du boulevard Saint-Luc, qui permettront de refaire les infrastructures souterraines, se dérouleront en plusieurs phases dans les prochaines années.

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Mélina Leclerc
Mélina Leclerc
1 année

Un secteur ou l’on se fait de plus en plus coupé illégalement pas les automobilistes. Une lumière aurait été beaucoup plus appropriée!

Sylvain
Sylvain
1 année

Le problème #1 avec les carrefours giratoires, ce sont les obstacles qu’ils installent au milieu qui empêche de voir ce qui se passe de l’autre côté, empêchant de prendre des décisions éclairées durant l’approche, comme ajuster sa vitesse. À la dernière seconde, tu dois gérer un véhicule qui apparaît subitement en plus de ceux qui te suivent au derrière et qui n’ont pas le goût ni de ralentir, ni d’arrêter. Trop ralentir ou arrêter peut être plus dangereux.

Le problème #2, très peu de gens savent comment passer un carrefour et personne ne le fait de la même manière, ce qui ajoute à l’impréviaibilité.

Et les pauvres piétons dans ce cirque!!! Ils sont eux aussi privés de bien voir de l’autre côté. Sans feux de circulation pour empêcher l’accès aux véhicules dans le carrefour, puis attendre qu’il se vide, c’est jouer à la roulette russe. Les autos se lancent à l’aveugle alors il faut être vraiment cinglés pour traverser à pied!!! Je plaind ceux qui sont obligés…

Un carrefour plus grand, s’il n’a pas de feux de circulation pour gérer le débit aux pointes et qui conserve l’obstruction centrale, c’est seulement plus dangereux car plus de véhicules rouleront a l’aveugle dans celui-ci.