L’audience pour harcèlement psychologique reportée

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Par Stéphanie MacFarlane
L’audience pour harcèlement psychologique reportée
Même si c’est l'ex-maire Alain Laplante qui est visé par les plaintes, c’est l’employeur, soit la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui est poursuivi, en vertu de la Loi sur les normes du travail. (Photo : Archives - Julien Saguez)

L’audience visant à entendre les dossiers de harcèlement psychologique impliquant l’ex-maire Alain Laplante qui était prévue ce vendredi est reportée à une date ultérieure à la demande des parties. Selon nos informations, ce report s’expliquerait par le fait qu’elles en seraient venues à une entente de principe mercredi dans les deux dossiers restants, soit celui de François Lapointe et de François Vaillancourt

Jeudi après-midi, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu ne pouvait confirmer ni infirmer la conclusion d’ententes à l’amiable. Dans le cas où les parties en seraient venus à une telle entente, une séance extraordinaire devra être convoquée afin d’autoriser leurs signatures.
Les plaintes devaient être entendues lors d’une audience prévue à 9h30, vendredi, au Tribunal administratif du travail (TAT) de Saint-Jean-sur-Richelieu. La date de la nouvelle audience n’est pas encore connue.
Rappelons que plus tôt cette semaine, une entente de principe est intervenue entre la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu et Sylvain Latour. Les élus ont tenu une séance extraordinaire, le 5 avril, afin d’autoriser le greffier et l’avocate-conseil à signer l’entente et tous les documents nécessaires pour parfaire la transaction.
Dans le cas où une entente intervenue n’ait pas été négociée dans le cadre de la conciliation offerte par le TAT, le juge n’aurait pas besoin de l’entériner. À ce moment-là, les parties pourraient demander d’abandonner certains recours ou la totalité de ces derniers.

Plaintes
Les ex-fonctionnaires François Lapointe, Sylvain Latour et François Vaillancourt allèguent avoir subi du harcèlement psychologique de la part d’Alain Laplante dans l’exercice de leurs fonctions. Ils ont déposé cinq plaintes à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pour dénoncer des événements qui se seraient produits au printemps et à l’automne 2019.

Plus de détails dans l’édition du 14 avril du journal Le Canada Français.

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