La communauté de lutteurs se mobilise pour la famille Lauzé

La communauté de lutteurs se mobilise pour la famille Lauzé
Noah Lauzé, Mélanie Saultry, Charly Lauzé, Éric Lauzé et Édouard Lauzé à nouveau réuni après un long séjour à l'hôpital Sainte-Justine où Noah a séjourné pour subir des traitements. (Photo : (Photo Le Canada Français - Jessyca Viens Gaboriau)

La vie de la famille Lauzé a complètement basculé au début novembre quand Noah, quatre ans, a reçu un diagnostic de leucémie aiguë lymphoblastique. Le jeune garçon vient de passer un mois au centre hospitalier Sainte-Justine pour y subir des traitements. Afin de soutenir la famille Lauzé, qui a grandement besoin d’aide pour traverser cette épreuve, la Fédération Montérégienne de Lutte (FML) organise un gala-bénéfice de lutte le dimanche 14 janvier à La Boîte, située sur la rue Saint-Jacques à Saint-Jean-sur-Richelieu.

« Tous les bénéfices du gala de lutte iront à la famille Lauzé. À ce jour, on a réussi à vendre seulement une dizaine de billets sur les 250. Les billets sont à 40$ et on les vend sur le site de zeffy.com afin d’éviter les frais additionnels. On a grandement besoin de l’aide des fanatiques de lutte pour vendre plus de billets. Tous les lutteurs de la Fédération seront présents tels que Scream, Freddy-Crow et Chikaka. Même d’anciens lutteurs, amis d’Éric Lauzé, lui-même ancien lutteur, vont revenir sur scène après plusieurs années d’absence », explique Éric Ouimet, le président de la FML.

Diagnostic 

Noah, le fils cadet de la famille Lauzé est tombé malade pour la première fois à la fin du mois d’août. Une première visite a alors été faite à l’hôpital Sainte-Justine. « Les plaquettes de Noah étaient basses et il faisait un peu d’anémie, mais il n’avait pas de traces de cancer. Il a été diagnostiqué avec un type de virus qui est le cousin de la mononucléose », raconte sa mère, Mélanie Saultry. 

L’état de santé du jeune garçon s’est cependant détérioré dans les semaines qui ont suivi. Au début du mois de novembre, il a présenté à nouveau des symptômes. « Noah disait qu’il avait mal aux jambes. Il ne mangeait pas beaucoup et il faisait de la fièvre. Quand, on a vu qu’il ne se sentait pas bien, on pensait que c’était à nouveau le virus. On l’a amené à l’hôpital Sainte-Justine et ils ont trouvé des taches rouges sur la peau à certains endroits. Après avoir fait des tests, le médecin nous a parlé d’une transfusion de sang », raconte le père de Noah, Éric Lauzé.

Mélanie Saultry, qui était restée à la maison avec ses deux autres enfants de 12 et 7 ans, se doutait déjà d’un diagnostic de leucémie. Toutefois, la famille a dû attendre au lendemain pour avoir une confirmation officielle du médecin. 

« On la vit, la maladie, mais on ne l’accepte pas encore. On apprend à vivre avec, mais au début, ç’a été comme un coup de massue. Ça change la façon de voir la vie. Pour les enfants, c’est difficile également. La plus grande, Charly, comprend plus. Édouard, le plus jeune est rendu plus colérique à l’école, mais il ne comprend pas encore ce qu’est le cancer. Puis, on a demandé à Noah s’il savait pourquoi il était à l’hôpital. Il a répondu que c’est parce qu’il était malade et qu’il avait des bleus sur le corps », ajoute-t-elle. 

Deux ans de traitements

Le parcours s’annonce long, puisqu’il faudra deux ans de traitements pour vaincre la leucémie aiguë lymphoblastique de type B qui s’attaque aux plaquettes du corps de Noah Lauzé. « On vient de traverser une période de 32 jours très importante. Noah est sorti plus tôt que prévu de l’hôpital puisqu’il a très bien répondu aux traitements. Il va avoir des traitements aux deux semaines. Il a déjà reçu les premiers traitements ainsi que d’autres médicaments. D’ailleurs, [un des médicaments] change son humeur et le fait manger comme un adolescent. Il y a deux semaines, Noah n’était pas comme ça », estime Mme Saultry.

Le diagnostic a également été une dure réalité pour les deux parents qui ont demandé un arrêt de travail dès qu’ils ont eu la nouvelle. « On n’a pas hésité une seconde à prendre congé de nos emplois. Nos employeurs sont très compréhensifs. On va reprendre quand on va sentir que ça va aller mieux », note Mélanie Saultry.  

Les parents attendent de recevoir des prestations qui leur donneront la liberté économique de s’occuper de leurs enfants pendant les prochains mois. Ils comptent également sur l’aide de Leucan et sur des fonds recueillis par le biais d’une campagne de sociofinancement GoFundMe lancée par Valérie Bélisle, une de leurs amies.

L’avenir 

La famille est à nouveau réunie à la maison depuis un peu moins de deux semaines. Leur enfant de quatre ans a eu la chance de retrouver son frère et sa soeur avec qui il peut jouer à divers jeux de société dans un salon décoré d’un grand sapin lumineux.

« Pendant un mois, on alternait pour prendre soin de Noah à l’hôpital et de nos plus grands à la maison. On s’est à peine vus. C’était des jours plus difficiles. Je pleurais dans le trafic avant de venir voir les enfants. On est très contents parce qu’on commence à avoir plusieurs journées positives qui se suivent », raconte le père de famille.

La famille compte fêter Noël à la maison avec leurs enfants. Ils se disent également très reconnaissants envers leurs proches qui les appuient énormément à travers des dons sur le GoFundMe. « On ne comprend pas cette vague d’amour qu’on reçoit. Toute cette situation me redonne foi dans l’humanité. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été en contact avec le monde de la lutte et c’est beau de voir tout ce qu’ils préparent, ça fait chaud au coeur », conclut M. Lauzé. 

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Martin Steurer
Martin Steurer
3 mois

Je souhaite meilleure santée pour Noah et que DIEU le protège, Merçi beaucoup aux lutteurs pour leur bon coeur et leur aide.