DivasFit vise les hommes et… la Rive-Sud en 2019

Photo de Stéphanie MacFarlane
Par Stéphanie MacFarlane
DivasFit vise les hommes et… la Rive-Sud en 2019
Sonia Beaubien a de beaux projets pour l'avenir de DivasFit en 2019. (Photo : Le Canada Français - Jessyca Viens-Gaboriau)

Après avoir métamorphosé de nombreuses femmes, DivasFit, qui se définit comme un gym privé chic et glamour au féminin à Saint-Jean-sur-Richelieu, étend ses services aux conjoints de ses clientes en lançant sa zone Men’s Fit. Et la propriétaire de l’endroit, Sonia Beaubien, planche sur deux projets d’expansion sur la Rive-Sud de Montréal qu’elle souhaite voir se réaliser en 2019.

Sonia Beaubien a ouvert son centre d’entraînement situé sur le boulevard du Séminaire Nord, à l’angle de la rue Georges-Phaneuf, en 2016. L’année suivante, elle a créé le centre DivasFit Élite, sis sur la rue Boucher, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

«Toutes les femmes qui viennent ici ont de beaux résultats. Les maris se demandent pourquoi eux n’y ont pas accès», lance Sonia Beaubien pour expliquer la création de la zone Men’s Fit au sein de la succursale de 7000 pieds carrés située à deux pas du terminus d’autobus.

Équipements

Un investissement de 75 000$ a été requis, notamment pour l’achat d’équipements neufs. Les hommes bénéficient dorénavant d’un vestiaire avec douches et toilettes qui leur est exclusivement dédié.

«Le Men’s Fit commence officiellement au début de 2019. C’est un concept. On offre des suivis personnalisés aux hommes avec une structure alimentaire, des entraînements privés et des cours de groupe», mentionne Sonia Beaubien, l’emblème de DivasFit. Son conjoint, Stéphane Beaudin, 45 ans, sera celui de Men’s Fit.

100% féminin

Si les hommes pourront s’entraîner à la succursale DivasFit Élite, il y aura tout de même des plages horaires qui seront exclusivement féminines, précise Sonia Beaubien.

Afin d’être un espace familial et d’inculquer de saines habitudes de vie à tous, des cours pour enfants sont offerts les soirs à 18h30 et les samedis. On y trouve aussi une halte-garderie.

Quant à la succursale du boulevard du Séminaire Nord, qui a une superficie de 6000 pieds carrés, elle demeure réservée 100% à la gent féminine. Le manque d’estime de soi peut être un frein à l’initiation à l’entraînement, d’où l’importance d’offrir un endroit dédié exclusivement aux femmes.

Sonia Beaubien planche également sur l’expansion de son entreprise. En 2019, elle projette l’ouverture de deux succursales sur la Rive-Sud de Montréal, l’une dans le secteur de Saint-Constant ou Candiac et l’autre dans la région de Sainte-Julie ou Boucherville. L’entrepreneure n’écarte pas d’autres ouvertures dans le futur, précisant que la demande est bien présente.

Mission

La mission que Sonia Beaubien s’est donné est de faire une différence positive dans la vie de ses clientes. Ses yeux brillent lorsqu’elle parle des réussites de chacune.

D’ailleurs, sur l’un des murs de son bureau trônent des photographies «avant et après» de quelques-unes de ses «divas». Les métamorphoses sont impressionnantes, certaines ayant perdu la moitié d’elle-même.

«J’ai créé DivasFit pour redonner confiance aux femmes, pour qu’elles se sentent bien», poursuit la maman de deux enfants et belle-mère de trois autres.

Elle ajoute que tous les ans, elle accompagne gracieusement une femme dans sa métamorphose. «J’aide une fille à se reprendre en main», explique Mme Beaubien. Et elle la sélectionne avec soin. Depuis, l’une a perdu 160 livres, l’autre 125 livres et celle qu’elle accompagnait en 2018 a perdu plus de 100 livres.

Sonia Beaubien raconte d’ailleurs que certaines de ses employées étaient à priori ses clientes. C’est le cas d’une réceptionniste qui a perdu 50 livres ou encore de l’une des entraîneuses qui s’est délestée de 116 livres.

«Elles sont le reflet de l’entreprise. Je peux dire mission accomplie», souligne fièrement Sonia Beaubien qui embauche près de 40 personnes.

Saines habitudes

Sonia Beaubien est consciente que l’étiquette de la «fille en surpoids qui veut maigrir» est accolée à son entreprise. «Mais ce n’est pas parce qu’une personne est mince qu’elle est en forme», soulève-t-elle.

L’entrepreneure souligne qu’elle aide les femmes à adopter de saines habitudes de vie, en offrant notamment un encadrement. «Il y a des raisons au surpoids, note-t-elle. Et c’est motivant de voir les résultats. Pourquoi en ont-elles? Parce qu’elles ont du soutien. Elles ne sont pas juste un montant d’argent. Et elles ne font pas juste maigrir, elles gagnent confiance en elle. Toutes les femmes veulent être belles», dit celle qui célèbrera ses 43 ans en juillet.

Elle se dit fière d’avoir cet âge et d’être bien dans sa peau. «Ce n’est pas mon corps que je vends, c’est ma philosophie. Je ne veux pas que les gens deviennent comme moi, je veux qu’ils bougent, qu’ils mangent bien et se sentent bien», conclut-elle.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires