Plusieurs producteurs agricoles du Haut-Richelieu et des régions environnantes se sont réunis à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 5 avril vers 11 heures, pour manifester et faire entendre leurs besoins. C’était pour eux l’occasion de crier haut et fort «stop» à plusieurs pratiques gouvernementales, mais aussi de faire savoir à l’ensemble de la population que leur domaine est en crise.
C’est en fin d’avant-midi que le rassemblement s’est formé sur la rue MacDonald, et que plusieurs centaines de producteurs agricoles ont fait entendre leurs doléances. Accompagnés par plus d’une centaine de tracteurs, les producteurs et la relève agricole de tous les horizons ont décidé de s’absenter des fermes pour l’occasion.
Plusieurs demandes ont été répétées, et de celles-ci, on peut souligner qu’il y a une quête pour avoir «plus de respect» et une meilleure reconnaissance de leur profession, plus d’investissements de la part des gouvernements, des réciprocités de normes pour les produits importés, et l’assouplissement de plusieurs exigences gouvernementales.
«On est des producteurs agricoles, on a toujours de l’espoir, on vit dans l’optimisme. Mais en même temps, il faut des signaux, il faut que le gouvernement réalise l’ampleur de la situation. Il faut qu’on fasse partie des priorités gouvernementales», rappelle le président régional de la Fédération de l’Union des Producteurs Agricoles (UPA) de la Montérégie, Jérémie Letellier.
Outre les producteurs et les représentants de l’UPA, des élus se sont déplacés sur le site afin de pouvoir engager le dialogue. Sur place étaient présents Geneviève Guilbault, Audrey Bogemans, André Fortin, Gabriel Nadeau-Dubois, Alejandra Zaga Mendez et Julie Boucher. Certains participants ont toutefois souligné l’ironie que le député de Saint-Jean, Louis Lemieux, n’était pas sur place, étant donné que la manifestation se déroulait face à ses bureaux.
La manifestation s’est déroulée dans une ambiance conviviale, dans le respect, et s’est déployée grâce à plusieurs efforts logistiques de la part des organisateurs.
Plus de détails à venir dans votre prochaine édition du Canada Français.
