Les policiers sont aux aguets depuis ce matin pour contrer la vitesse et la conduite imprudente. Comme tous les autres corps policiers au Québec, celui de Saint-Jean-sur-Richelieu interviendra de façon intensive contre ces comportements à risque jusqu’au jeudi 17 juin.
Les services de police du Québec, en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), s’unissent afin de sensibiliser et conscientiser les conducteurs aux risques liés à la vitesse pour l’ensemble des usagers du réseau routier. C’est ce qu’on appelle dans le jargon policier une opération nationale concertée.
«Des opérations conjointes avec les Services de police limitrophes au nôtre sont prévues durant cette période, prévient l’agente Stéphanie Nolin, du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu. Chaque équipe de travail procédera à au moins une opération pour surveiller et contrer les excès de vitesse. Bien évidemment, d’autres comportements à risque seront sanctionnés lors de ses opérations.»
En raison de la pandémie, l’achalandage réduit a contribué à l’adoption de comportements à risque pour certains conducteurs. Une surreprésentation de la vitesse dans les collisions graves et mortelles a été constatée sur l’ensemble du réseau routier québécois au cours de la dernière année.
Par ailleurs, dans le cadre du déconfinement progressif, une augmentation importante de l’achalandage sur le réseau routier est à prévoir. Les différents types d’usagers, dont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes seront de retour. De plus, la reprise des activités de l’industrie de la construction signifie qu’il y aura une présence accrue de travailleurs et de signaleurs aux abords des chantiers. Dans ce contexte, le respect des limites de vitesse est primordial pour assurer la sécurité de tous.
La vitesse est l’une des principales causes de collisions sur la route au Québec. Selon certaines études, une diminution de la vitesse moyenne de circulation de 5 km/h permettrait de réduire annuellement de 15 % le nombre de collisions.
Si chaque conducteur réduisait sa vitesse moyenne, on diminuerait considérablement le nombre de blessures et de décès sur les routes du Québec chaque année :
- 10 décès en moins pour une réduction de 1 km/h
- 50 décès en moins pour une réduction de 5 km/h
- 100 décès en moins pour une réduction de 10 km/h
Les données sont basées sur un total de 340 décès (bilan 2020).
Dans le cadre du plan d’action Vitesse de sa Stratégie de prévention en sécurité routière 2021-2023, la SAAQ s’attardera également aux petits excès de vitesse afin de débanaliser ces derniers. L’objectif étant de faire en sorte qu’il ne soit plus normal de rouler au-dessus des limites de vitesse permises. Les campagnes de sensibilisation que fera la SAAQ iront également dans le même sens et viseront à valoriser le fait de prendre son temps sur les routes.
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Dommage que cette initiative soit en vigueur qu’une fois par année. La vitesse dans Saint-Jean-sur-Richelieu est un fléau. 97% des automobilistes de SJSR ne respectent pas les vitesses permises et sont incapable de faire un arrêt complet aux arrêts comme si ce n’était pas important de le faire. Une automobile est une arme qui tue. Un(e) piéton, un(e) cycliste, une trottinette, un(e) rollerblade, une mère (père) avec son enfant dans le carrosse, un(e) planchiste, un(e) motocycliste n’ont aucune chance devant cette arme de métal. L’automobiliste qui happe une personne n’a pratiquement pas de dommage à son véhicule mais, par contre la personne elle, peut rester handicaper le restant de sa vie pendant que l’automobiliste va continuer à conduire de la même façon qu’avant, profitant pleinement de la vie. Comment en sommes nous arriver à ne plus se respecter entre concitoyens intelligents ?