Les six conseillers municipaux de l’Équipe Fecteau et les trois conseillers indépendants à Saint-Jean-sur-Richelieu affirment leur majorité dans un communiqué diffusé jeudi. Autrement dit, l’Équipe Alain Laplante qui est minoritaire et forme l’opposition.
Depuis une couple de mois, les partisans de l’Équipe Laplante sont présents en grand nombre aux assemblées du conseil. Ils mobilisent largement les périodes de questions, parfois avec des interventions qui débordent le décorum, et ils n’hésitent plus à chahuter les interventions des adversaires du maire Laplante, même pendant les délibérations.
Les neuf conseillers n’avaient pas l’intention d’intervenir dans les médias. Selon leur communiqué, ils jugent maintenant important d’exprimer leur opinion en raison des déclarations du maire qu’ils jugent inappropriées et inexactes.
Le groupe rappelle que le conseil municipal est formé de 13 élus, le maire et 12 conseillers. Trois conseillers ont été élus sous la bannière de l’Équipe Laplante, six sous celle de l’Équipe Fecteau et trois conseillers sont indépendants. En début de mandat, le maire avait rallié ces trois indépendants pour obtenir une majorité d’un vote.
Indépendants
«Suite à un manque de respect, de professionnalisme envers l’administration et l’utilisation de paroles intimidantes envers l’ensemble des membres du conseil, les indépendants ont retiré leur confiance au maire», indique le communiqué. Les neuf forment la majorité au conseil et c’est l’Équipe Laplante qui se retrouve dans l’opposition. Ces neuf conseillers représentent 75% de la population.
Ils apportent des explications sur les décisions prises récemment au conseil municipal. Ils justifient le congédiement du chef de cabinet à la mairie par «plusieurs fautes graves intervenues dans l’exercice de ses fonctions et qui avaient pour effet de nuire au bon fonctionnement de l’ensemble de notre ville», déclarent-ils. Ils ajoutent qu’ils ont dû revoir les pouvoirs délégués au comité exécutif parce que le maire et les trois élus de son parti outrepassent les règles.
En vertu de la Loi sur les cités et villes, le conseil municipal a un devoir de surveillance de tous les actes posés et il a l’obligation d’intervenir lorsqu’il constate des irrégularités, soulignent les conseillers. Ils affirment que seul le comité exécutif ne peut accorder des mandats à des firmes d’avocats, seul le conseil municipal ayant le pouvoir de le faire. Pour cette raison, ils sont d’avis que le comité exécutif ne pouvait accorder de mandat à la firme Deveau, firme avec laquelle le maire a caché ses liens de proximité.
Les neuf conseillers observent qu’en rapatriant certains pouvoirs du comité exécutif vers le conseil municipal, ils feront preuve d’une plus grande transparence. Les séances du comité exécutif se tiennent à huis clos. Dorénavant, toutes les décisions seront prises publiquement. Par ailleurs, ils disent accueillir positivement la demande d’intervention de la Commission municipale.
Les conseillers de la majorité assurent avoir leur ville à cœur et en être fiers. Ils notent que la plupart d’entre eux cumulent déjà plusieurs mandats et qu’ils n’ont jamais connu ce climat de chicane dans leurs mandats précédents. Ils retiennent plutôt d’avoir participé à son dynamisme pour en faire une ville des plus performantes et agréable à vivre.
Enfin, ils rappellent qu’en vertu de la loi, une ville parle par résolution adoptée à la majorité du conseil municipal dans le respect d’un cadre démocratique et légal.
Pour avoir suivi la politique municipale de St-Jean pendant une dizaine d’années, on peut réaliser que l’élection du maire Laplante n’était pas prévue par plusieurs dont les administrateurs de la ville et cela en dérange plus d’un. Disons que M. Laplante s’apprête à changer les façons de faire de la Ville et à y mettre une plus grande transparence. On sent qu’il s’apprête à travailler et à écouter les citoyens, ce qui n’est pas la façon de faire habituelle depuis plusieurs années à St-Jean. Les gens qui passaient par la porte arrière de la mairie pour obtenir tout ce qu’ils voulaient sont un peu offusqués et je crois qu’il y a un gros travail derrière les portes closes pour bloquer le nouveau maire et pour lui enlever le plus de pouvoir possible. C’est aux citoyens de St-Jean maintenant de faire valoir leurs droits en ce qui concerne le nouveau maire qu’ils ont décider d’avoir. Une simple question de démocratie.
Je ne peux pas croire que les neufs conseillers qui tournent le dos à tout de que le nouveau maire propose puissent penser que la population va être dupe. C’est très clair qu’ils forment une opposition pure et dure sans égards aux effets néfastes que cela apportera à la Ville.
dans le mandats avant il y avait Mr Fecteau et personne de conseils osais dire quoi que ce soit et les citoyens non plus ne pouvais dire ce qu’il pensais . Pour ça nous avons voulus changer de maire mais malheureusement rester avec certains de son équipe qui continue a penser et agir comme lui et ce n’es pas ce que les citoyens veulent . On veut un changement positif et ouvert et sincère .Ils ne veulent même pas écouter les citoyens ils veulent juste mettre les bâtons dans les roues du nouveau maire et son équipe qui veut bien faire il faut que ça cesse cette chicane de fecteau (berthelot et cie …….)
Comment le bloc des neuf peut-il affirmer sa majorité, rappelons que seul le poste de maire a un vote universel de tous les citoyens… les autres conseillers représentent la majorité dans leur secteur seulement. Si les votes étaient représentatifs, le maire aurait une majorité et les archaïques manières de faire de la politicaillerie municipale changerait d’allure. Les québécois et québécoises tolèrent bien des dérogations les mineurs et même des majeurs… nous n’avons qu’a nous rappeler que l’UPAC est débarqué dans notre ville et que nous n’avons eu aucun suivi valable… meme la commission Charbonneau n’a pas donné les résultats probants. On est tanné des chicanes… mais il semble évident que le maire Alain Laplante représente le changement. ET la résistance au changement est hors proportion. La véritable démocratie, donnerai une liberté d’action au maire pour son mandat de trois ans… les citoyens devraient avoir le dernier mot si la démocratie existe encore… mais la démocratie, c’est comme la vérité… chacun a sa définition. Je souhaite que nous laissions la chance a une personne qui a eu une majorité universel des votes des citoyens de sa ville de pouvoir compléter son mandat dans le calme et le respect. On se désole du peu de participation au vote municipal, et je le comprends mieux le pourquoi maintenant si les citoyens n’ont pas l’impression que leur vote compte vraiment… pourquoi se déplacer on ne tiendra pas compte de leur vote… J’aimerais surtout avoir l’impression que mon vote compte vraiment!