Conférence sur Félix-Gabriel Marchand au Musée du Fort Saint-Jean

Par Louise Bédard

Dans le cadre des journées de la culture, le Musée du Fort Saint-Jean propose une causerie sur Félix-Gabriel Marchand, homme d’État et homme de lettres, dimanche 1er octobre, à 13h30.

Cette activité fait suite à l’exposition Vir Probus (Un homme honnête) qui lui a été consacrée cet été au Musée. Les intéressés sont invités à se rendre dès 13 heures au Musée d’où ils seront dirigés vers le lieu de la conférence. Dave Turcotte, ancien député et créateur du Musée virtuelle d’histoire politique du Québec, et Louise Bédard, journaliste à l’hebdomadaire Le Canada français, animeront la rencontre.

Personnage centrale de l’histoire de Saint-Jean, Félix-Gabriel Marchand suscite toujours un intérêt marqué tant pour sa vie d’homme politique que d’homme de lettres. Les deux conférenciers rappelleront les origines francophones et anglophones de Marchand et ses premiers pas en politique. Ils traiteront de sa longue carrière comme député de Saint-Jean de 1867 à 1900 et de son accession en 1897 au poste de premier ministre du Québec, fonction qu’il a occupée jusqu’à son décès en 1900. Ils se pencheront sur son héritage politique.

La statue de Félix-Gabriel Marchand s’élève à l’intersection des rues Jacques-Cartier et Saint-Jacques, à Saint-Jean-sur-Richelieu. (Photo Le Canada Français – Julien Saguez)

Un des principaux legs de Marchand est le journal Le Canada Français et son ancêtre Le Franco-Canadien dont il est aussi fondateur. Il y a publié de nombreux textes pour faire valoir ses idées. Il est aussi l’auteur de pièces de théâtre, d’un opéra bouffe, d’une fable, de poésie et d’essais.

Notaire de profession, Marchand était un homme aux multiples talents. Il a été impliqué dans le milieu des affaires de la région et même dans le monde militaire. Dès 1862, il participe à la formation d’un corps de milice, les Chasseurs du Richelieu incorporé par la suite au 21e Bataillon d’infanterie légère de Richelieu dont il devient le lieutenant-colonel. Cette unité sera appelée à surveiller la frontière au moment des incursions des fenians en 1866 et en 1870.

Marchand est l’exemple du parfait gentleman du 19e siècle. Il laisse le souvenir d’un homme honnête. À la veille de rendre son dernier souffle, il a adressé une lettre émouvante à ses amis de Saint-Jean. Il écrit qu’il a toujours voulu servir son pays dans toute la mesure de ses forces.

Au terme de la causerie, les participants pourront visiter l’exposition qui présente plusieurs objets et livres reliés à Marchand. L’activité est gratuite et ouverte à tous. Le Musée du Fort Saint-Jean est situé sur le campus du Collège militaire royal de Saint-Jean.

Une visite de l’exposition est prévue après la conférence.
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