Campagne de sociofinancement pour une mère de Saint-Jean

Par Marie-Pier Gagnon
Campagne de sociofinancement pour une mère de Saint-Jean
Victime d'une chute à son domicile le 4 janvier, Geneviève Plourde devra passer par un important processus de réhabilitation qui l'empêchera de travailler pendant au moins un an. Sur la photo, elle est en compagnie de son garçon de dix ans, Jayden. (Photo : Gracieuseté - Geneviève Plourde)

Une levée de fonds est en cours afin de venir en aide à une mère de Saint-Jean-sur-Richelieu gravement blessée lors d’une chute à son domicile, le 4 janvier. L’organisatrice de la campagne, Sandra Grosjean, espère amasser 40 000$. 

«Geneviève, c’est une fille qui a toujours essayé de s’en sortir par elle-même», explique d’entrée de jeu Sandra Grosjean. Mais cette fois, le défi est trop grand. La chute dont a été victime Geneviève Plourde et qui a bien failli lui coûter la vie a entraîné un trauma crânien important. Perte de mémoire, perte d’équilibre et difficulté d’élocution sont quelques exemples des séquelles qui marquent maintenant le quotidien de celle qui avait une garderie en milieu familial.

Depuis sa sortie du coma et des soins intensifs, la mère de quatre enfants a par ailleurs dû réapprendre à marcher et à manger. Elle se trouve maintenant dans un centre de réhabilitation à Boucherville où une équipe de professionnels l’accompagne quotidiennement dans son cheminement. Une blessure à une artère de son cou l’empêche toutefois d’aller de l’avant avec certains exercices jugés trop dangereux. Le retour au travail n’est donc pas prévu avant un an, peut-être plus.

Inquiétudes financières

Sans assurance pour lui permettre de payer les factures, Geneviève Plourde craint maintenant de perdre la maison qu’elle loue à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis le 1er juillet et où habitent toujours son conjoint et deux de ses enfants. «Certains jours, je suis découragée et fâchée d’être comme ça, parce que j’étais une femme fière», confie-t-elle par courriel. Même si la douleur physique est présente au quotidien, ce n’est pas sa plus grande inquiétude.

« Oui j’ai énormément de douleur à la tête et au cou, mais le plus important n’est pas ça. C’est que ma famille, mon mari et mes enfants, ne manquent de rien. Là, on n’a plus rien et je ne peux rien faire. J’ai un énorme stress financier. Je n’arrête pas d’y penser à tous les jours malgré qu’ils [les médecins] me disent que ce n’est pas bon pour ma rémission. Je n’en suis aucunement capable. Ça me tue intérieurement», confie Mme Plourde.

Levée de fonds

C’est donc consciente de cette angoisse que vit au quotidien son amie que Sandra Grosjean a décidé de lancer la levée de fonds au début janvier. Déjà, 8275$ ont été amassés simplement en partageant l’information sur les réseaux sociaux. Un montant qui demeure néanmoins bien en deçà de l’objectif de 40 000$ établi en prenant en considération la perte de salaire de la mère ainsi que les frais découlant de son séjour à l’hôpital puis au centre de réhabilitation.

«Elle et son conjoint sont des gens qui ont travaillé pour s’en sortir. Je trouve ça tellement triste ce qui leur arrive. Sans ça, c’est sûr qu’ils vont perdre leur loyer», mentionne Mme Grosjean. Cette dernière, qui partage régulièrement les progrès effectués par son amie via la page Go Fund Me de la levée de fonds, invite les gens à faire preuve de générosité en visitant le https://gofund.me/1aefe89b.

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Hélène Labrecque
Hélène Labrecque
3 années

Cou…..double faute…attention svp

Isabelle
Isabelle
3 années

Un « coup », c’est de frapper quelque chose… Ici, la dame a mal au « cou » la partie du corps…

Réal Beaulieu
Réal Beaulieu
3 années
Répondre à  Isabelle

J’espère a toutes les 2 qu’en plus de vos leçons de français vous avez aussi contribuées a la campagne de financement.