Une portion de l’ancienne usine Prysmian, située sur la rue Saint-Louis, abrite Métal Pole Lite depuis près de cinq ans. L’entreprise, qui compte une quarantaine d’employés, se spécialise dans la conception et la production de lampadaires et de poteaux.
Auparavant à Saint-Philippe, Métal Pole Lite s’est établie à Saint-Jean-sur-Richelieu en 2014. La compagnie s’étend sur une superficie totale de 250 000 pieds carrés, dont une bâtisse d’environ 55 000 pieds carrés. La quasi-totalité du terrain est occupée par des matériaux. «La cour est pleine de matières premières et de produits finis», mentionne Laurent Larche, directeur des opérations chez Métal Pole Lite.
Quarante-cinq personnes y travaillent, dont la majorité sont des journaliers, des gars de cour, des contremaîtres et des soudeurs-assembleurs. L’usine est divisée en deux grandes parties. D’un côté, les produits à base d’aluminium sont travaillés et de l’autre, ce sont ceux en acier.
Production
Métal Pole Lite produit divers éléments architecturaux, dont des bases de transformateur, des poteaux, des potences et des structures, selon les besoins des clients.
«Tout ce qu’on peut voir sur la route, on le fait», précise Marc Bonhomme, soudeur-assembleur chez Métal Pole Lite. Ainsi, une fois arrivés à l’usine de Saint-Jean-sur-Richelieu, les tubes de métaux de différentes grosseurs sont inspectés, coupés, parfois courbés et ensuite traités selon la commande. Diverses pièces y sont ensuite ajoutées. Le produit fini est emballé, étiqueté, puis expédié.
Surtaxe
L’acier et l’aluminium sont les deux matières premières travaillées. Les métaux proviennent du Québec, du Canada et des États-Unis. «Nos gros fournisseurs sont des États-Unis et on a beaucoup de fournisseurs locaux pour les petites pièces», note Larry Moffatt, directeur général de Métal Pole Lite.
L’entreprise n’échappe pas à la surtaxe de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium imposée par le gouvernement libéral du Canada. «On vend des commodités. On n’est pas désavantagés par rapport à nos compétiteurs à ce niveau», note M. Moffatt. Son collègue fait toutefois remarquer que ce sont les clients, et les contribuables, qui subissent cette hausse de prix, surtout pour l’aluminium qui représente la moitié de la production.
Clientèle
L’entreprise compte des clients dans l’est du Canada et dans le nord-est des États-Unis. «La Ville de New York est un très bon client», souligne Larry Moffatt.
Mais plus de la moitié de la clientèle de Métal Pole Lite est Québécoise. L’entreprise vend notamment ses produits au ministère des Transports du Québec, aux municipalités et à Hydro-Québec. L’échangeur Turcot et le pont Champlain sont quelques-uns des projets dans lesquels elle est impliquée.
Métal Pole Lite travaille actuellement à développer le marché ontarien, ajoute Laurent Larche.
Croissance
Larry Moffatt souligne que Métal Pole Lite, qui appartenait à l’Américaine Union Metal Corporation, a été achetée en mars 2018 par Nova Pole International, une entreprise canadienne basée à Vancouver. «C’est une compagnie dans le domaine qui cherchait de la croissance et qui voulait percer le marché de l’est du Canada. Auparavant, elle n’œuvrait que dans l’acier et dans l’Ouest canadien», précise le directeur général.
Au cours de la dernière année, Métal Pole Lite a mis sur pied un département de ressources humaines. «L’équipe est en croissance. Le but, c’est de croître», mentionne Laurent Larche.
Quatre dessinateurs et deux ingénieurs se sont aussi joints à l’équipe. «Tous les plans sont faits ici», mentionne Arianne Valois, directrice des ressources humaines chez Métal Pole Lite. L’entreprise compte aussi du personnel aux finances, à la direction, aux achats et à l’expédition/réception.
