866 frênes abattus dans les parcs boisés

Photo de Gilles Berube
Par Gilles Berube
866 frênes abattus dans les parcs boisés
L'abattage des arbres ravagés par l'agrile fera un trou dans le bois Normandie. Des arbres seront replantés pour maintenir le couvert forestier. (Photo : (Photo Le Canada Français – Kim Valiquette))

En raison de leur infestation par l’agrile du frêne, 866 arbres sont en voie d’être abattus dans quatre parcs boisés urbains de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le premier foyer d’infestation par l’agrile du frêne a été identifié en 2013 à Saint-Jean-sur-Richelieu. L’administration municipale appréhendait déjà ce moment puisque le premier endroit où l’agrile a été identifié au Québec est la municipalité voisine de Carignan.

L’agrile est un insecte originaire d’Asie. Depuis une décennie, il a provoqué la mort de dizaines de millions de frênes aux États-Unis et au Canada. Le Québec a pu bénéficier de l’expérience des États américains et de l’Ontario dans la lutte contre ce ravageur. La Ville de Saint-Jean aussi. Elle a choisi une approche développée aux États-Unis.

Il est illusoire de penser conserver tous les frênes sur le territoire de la municipalité. L’objectif est de conserver les arbres matures le plus longtemps possible, le temps de laisser croître des arbres de remplacement et possiblement de voir se développer un moyen de lutte parfaitement efficace. Le temps aussi que s’installe un nouvel équilibre écologique dont l’agrile fera partie.

Abattage

L’abattage d’arbres est un des éléments de l’approche retenue par la Ville. Pour un, elle sacrifie les petits arbres, ceux dont le diamètre est de moins de quinze centimètres. Qu’ils soient sains ou dépérissants, ils sont abattus. Pour un, leur disparition à moins d’impact sur le paysage urbain. Ensuite, ils sont moins coûteux à abattre et enfin, ils sont plus faciles à remplacer. Jusqu’à maintenant, 600 de ce diamètre ont été abattus en bordure des rues, sur les terre-pleins et dans les parcs. Ils ont déjà été remplacés.

La méthode de la Ville exclut de traiter les arbres dans les bois. En raison de leur grand nombre, ils sont plutôt les sacrifier. C’est ce que la municipalité s’apprête à faire dans quatre parcs boisés. Il s’agit du parc des Chevaliers et du bois des Colibris, à Saint-Luc, et des bois De Bourlamaque et Normandie, dans le quartier Normandie.

Au total, 866 arbres ont été marqués pour être abattus d’ici le début de l’hiver. Le travail sera exécuté par le Service des travaux publics. Les arbres malades représentent un danger pour les promeneurs. Un programme de reboisement échelonné sur les années 2018 et 2019 permettra de maintenir le couvert forestier.

Notons que les frênes dans les rues et les parcs sont débités et déchiquetés sur place. Les copeaux sont acheminés dans des lieux de transformation. Dans le bois Normandie, les troncs et les branches de petite taille seront laissés sur le sol pour nourrir la biodiversité. Les plus gros morceaux seront sélectionnés pour des projets de création de mobilier urbain. Dans le parc De Bourlamaque, les troncs seront débités et laissés sur place tout comme les copeaux provenant des branches.

Enfin, en 2016, un traitement au TreeAzin a été administré sur 1200 frênes matures présentant moins de 30% de dépérissement. Ceux-ci seront traités de nouveau en 2018.

 

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
2 Commentaires
plus ancien
plus récent plus voté
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
fh
fh
6 années

Vous devriez songer à relire vos textes. Il y a des fautes d’orthographes, de syntaxe ou des phrases qui ne devraient pas être où elles sont. Quelques exemples : «Le Québec a pu bénéficier de l’expérience des États américains et de l’Ontario dans la lutte contre ce ravageur. La Ville de Saint-Jean aussi.» Il aurait été préférable de commencer la phrase par : Les municipalités du Québec, dont la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu… . «Pour un, elle sacrifie les petits arbres, ceux dont le diamètre est de moins de quinze centimètres. Qu’ils soient sains ou dépérissants, ils sont abattus. Pour un, leur disparition à moins d’impact sur le paysage urbain.» Il aurait fallu ne pas répéter «Pour un», combiner la deuxième phrase avec la première et enlever le «ils sont abattus», et remplacer le à de à moins par un a (a moins), sinon, la phrase n’a pas de sens. «En raison de leur grand nombre, ils sont plutôt les sacrifier.» Cette phrase n’a aucun sens. «Le travail sera exécuté par le Service des travaux publics. Les arbres malades représentent un danger pour les promeneurs. Un programme de reboisement échelonné sur les années 2018 et 2019 permettra de maintenir le couvert forestier.» Ici, la phrase du milieu concernant le danger et les promeneurs n’a pas de rapport et aurait dû être placée ailleurs. Je crois vous avoir donné assez d’exemples pour que vous puissiez vous améliorer, en esperant que vos prochains textes seront meilleurs.

Normande Gosselin
Normande Gosselin
6 années
Répondre à  fh

Juste comme ça ! tu fais la morale à qui toi ? tu te prends pour qui toi ? FINFINO OU LA TÊTE A PAPINEAU ? tu es qui toi pour juger les gens qui font des fautes,LA POLICE ou quoi ? lis tu le Canada Français pour corriger les fautes des autres ? lis le Canada pis respecte ceux qui font des fautes o.k tu n’as pas a juger personne toi, tu es si différent DIEU LE PÈRE ?
qui nous dis que sais pas ton correcteur qui corrige tes fautes JOS CONNAISSANT ferme ta grand gueule la pis disparais donc sur les commentaires, tu dois passer tes journées à reluquer sur le net l au lieu de travailler ou bien tu es sur l’aide sociale pour avoir autant d’heures a perdre juste à critiquer tes semblables.alors je te dis ceci au nom des illettrés qui ont le courage d’écrire leurs opinions , BRAVO LA GANG ! et toi lis le Canada Français au lieux de lire les fautes des autres, tu dois pas être aimer trop trop toi ! sans rancune je dis ce que les autres aimerait te dire en face.