304 000$ pour le réaménagement de l’entrée principale de l’hôtel de ville

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Par Gilles Berube
304 000$ pour le réaménagement de l’entrée principale de l’hôtel de ville
Les travaux consisteront à rehausser la marquise, les portes, le perron, le vestibule et la rampe d'accès. (Photo : Archives Le Canada Français)

La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu compte réaliser des travaux de réaménagement de l’entrée principale de l’hôtel de ville pour la rendre accessible aux personnes handicapées. La Ville a prévu un emprunt de 304 000$ à cette fin.

L’hôtel de ville de Saint-Jean a été construit en 1957, à une époque où l’accès des personnes handicapées aux bâtiments publics n’était pas une préoccupation. L’édifice a été agrandi en 1976. Cette annexe est dotée d’un ascenseur, mais elle n’est pas de plain-pied avec l’immeuble d’origine.

L’édifice en façade a depuis été équipé d’une rampe d’accès extérieure. En outre, la Ville a installé une plateforme élévatrice permettant de franchir les trois marches conduisant au hall de l’hôtel de ville. De là, on peut accéder à la salle du conseil par un autre ascenseur.

À deux reprises en à peine un an, un citoyen est resté coincé sur la plateforme élévatrice. À la suite du premier événement, en juillet 2018, il avait été convenu qu’une solution serait trouvée. Pourtant, la même situation s’est produite un an plus tard. C’est que la solution n’est pas simple.

La plateforme a été installée pour les personnes se déplaçant en fauteuil roulant, mais disposant quand même d’une bonne dextérité des deux mains. Les équipements ont évolué. Les fauteuils mécanisés qu’on retrouve aujourd’hui sont plus complexes et surtout plus lourds, explique Alexandre Parizeau, directeur du Service des travaux publics. En plus de l’équipement d’assistance installé sur le fauteuil, le moteur et les batteries alourdissent le véhicule.

Manœuvre

Les plateformes disponibles sur le marché n’ont pas la puissance nécessaire pour soulever ces fauteuils. Il faut des installations plus complexes pour répondre à un tel besoin. En outre, ces équipements sont mal adaptés, ajoute notre interlocuteur. Pour manœuvrer la plateforme actuellement en place, il faut pouvoir se servir de ses deux mains. Les commandes sont situées d’un même côté de l’appareil, exigeant de se contorsionner pour les manipuler.

Pour aménager une rampe à la place des trois marches, il fallait démolir l’intérieur du hall d’entrée. La solution est tout autre et se trouvera à l’extérieur. Il s’agira de rehausser la marquise au-dessus du perron, de rehausser celui-ci de même que la rampe d’accès. Pour maintenir la pente de la rampe d’accès, celle-ci comportera un palier et elle sera prolongée sur le côté du bâtiment. Et bien sûr, il faudra remonter les portes.

Le perron, le vestibule et le hall de l’hôtel de ville se trouveront ainsi de plain-pied. Les trois marches représentent une hauteur d’environ 24 pouces. M. Parizeau assure qu’il y a suffisant d’espace au-dessus de la marquise pour ne pas toucher à la murale qui orne la façade de l’hôtel, une œuvre du céramiste Jean Cartier. Les travaux seront aussi l’occasion de remplacer les dalles de marches qui recouvrent le perron et les marches de l’hôtel de ville. Avec les années, le matériau est devenu poreux et abîmé.

À sa séance du 28 janvier, le conseil municipal a reçu un avis de motion en vue d’adopter un règlement d’emprunt de 304 000$ pour financer les travaux. Ce montant inclut les travaux, les contingences, les frais de financement et les honoraires professionnels.

 

@BV:Les travaux consisteront à rehausser la marquise, les portes, le perron, le vestibule et la rampe d’accès.

<@CP>(Photo Archives Le Canada Français)<@$p>

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