Martin Thibert ne baisse pas les bras

Par Louise Bédard
Martin Thibert ne baisse pas les bras
Le conservateur Martin Thibert conserve espoir alors que les conservateurs ont pris la tête dans les sondages pancanadiens. (Photo : Photo Le Canada Français – Kim Valiquette)

Martin Thibert ne baisse pas les bras et veut convaincre les gens d’élire un député au pouvoir.

Dans le comté de Saint-Jean, les projections électorales le placent toutefois au troisième rang. «On va travailler plus fort cette semaine. C’est un sprint», lance-t-il espérant des retombées de la performance du parti dans la circonscription.

En fin de semaine dernière, M. Thibert a fait le tour des vergers et il sera de tous les événements à venir d’ici le jour de l’élection. Les gens sont réceptifs, dit-il. À la perspective de l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire ou minoritaire, il leur fait valoir l’importance d’avoir un député au gouvernement.

C’est d’environnement, de la rivière Richelieu et du transport en commun plutôt que de sondages dont lui parlent les électeurs, mentionne-t-il.

Campagne

Maire de la municipalité rurale de Saint-Sébastien, il a reproché aux libéraux d’avoir sacrifié l’agriculture depuis quatre ans.

Pour l’électorat du comté, M. Thibert a senti le besoin de réaffirmer sa position personnelle sur le droit à l’avortement. Devant les étudiants du Cégep, il a clairement affirmé être contre les pipelines malgré la position contraire de son parti.

Son commentaire déplorant l’absence d’Andrew Scheer à la grande marche de Montréal sur le climat lui a valu un téléphone de la permanence du parti.

Soirée électorale

Martin Thibert passera la soirée électorale entouré de ses partisans. Il prendra connaissance avec eux des résultats au local électoral situé sur le boulevard du Séminaire.

«Il faut voir ça comme la fin d’un marathon», commente-t-il avec philosophie. Il y voit une belle expérience. Trop tôt pour dire s’il la referait dans 18 mois advenant la chute d’un gouvernement minoritaire. Ça ne dépendra pas seulement de lui mais aussi du parti, fait-il remarquer.

Il conserve toujours espoir pour le 21 octobre. «Il faut travailler en pensant que tout est possible», conclut-il ajoutant qu’il le doit aussi à son équipe.

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