À l’aube des séries éliminatoires de la Liiga en Finlande, Éric Gélinas a paraphé une prolongation de contrat pour la saison prochaine avec le Lukko de Rauma.
Le hockeyeur de Saint-Jean-sur-Richelieu a contribué aux succès de l’équipe finlandaise dès son arrivée en décembre dernier. Il a inscrit six buts et amassé onze passes pour 17 points en 21 matchs.
Éric Gélinas a toutefois subi une blessure à un genou dans un match contre Helsinki le 12 février, ratant ainsi les cinq dernières semaines du calendrier régulier. Dans la dernière ligne droite, le Lukko a coiffé par un point les Lynx de Tampere au sommet du classement.
Ce championnat a ainsi permis au Lukko d’obtenir un laissez-passer pour la première ronde des séries éliminatoires. « J’ai recommencé à m’entraîner avec l’équipe et je devrais revenir au jeu durant la série », mentionne en entrevue Éric Gélinas. La bonne nouvelle, c’est que la blessure n’a pas nécessité une opération.
Du succès
Cette blessure est arrivée à un bien mauvais moment pour le défenseur de 33 ans, lui qui s’était bien remis de son opération à une hanche l’été dernier.
« J’étais fâché parce que je connaissais une de mes meilleures saisons dans ma carrière », affirme celui qui a disputé 189 matchs dans la Ligue nationale avec les Devils du New Jersey et de l’Avalanche du Colorado.
Retour en Finlande
Éric Gélinas a passé les deux dernières saisons avec le SC Berne et le HC Ajoie dans la Ligue nationale de la Suisse. Sans contrat l’été dernier, il a conclu une entente avec le Lukko, qui était à la recherche d’un défenseur d’expérience. En peu de temps, le Johannais a comblé les attentes. « Je suis arrivé ici au début décembre et l’équipe voulait m’offrir une prolongation de contrat durant le temps des Fêtes. L’offre était bonne, mais j’ai attendu un peu. Je voulais surfer sur ma vague. D’autres équipes avaient manifesté de l’intérêt. Finalement, j’ai accepté l’offre du Lukko. Je suis très heureux ici. On a un bon groupe de joueurs, de bons entraîneurs et les gars s’entendent très bien ensemble. Et on est tous conscients qu’on a de bonnes chances d’aller loin dans les séries. J’aimerais gagner un championnat au moins une fois dans ma carrière », souligne-t-il.
S’il y a un seul côté négatif dans son séjour en Finlande, c’est la question de la langue. Éric Gélinas n’a pas réussi à apprivoiser le finnois. « Dans l’équipe, ça va très bien, tout se passe en anglais. Mais sinon, je ne comprends rien de leur langue. J’ai mis une croix là-dessus », conclut-il en riant.