Le Complexe Vivacité souligne ses 10 ans

Par Richard Hamel
Le Complexe Vivacité souligne ses 10 ans
Les partenaires, dirigeants et invités lors de l'événement soulignant le 10e anniversaire du Complexe Vivacité. (Photo : (Photo Le Canada Français - Kim Valiquette))

Le cœur était à la fête vendredi dernier au Complexe Vivacité. Pour cause, le bâtiment qui abrite l’école de gymnastique Imagym et le Club de judo du Haut-Richelieu vient de franchir sa première décennie.

Les deux organismes, qui ont longtemps offert des activités dans des locaux exigus, bénéficient depuis 2014 d’installations qui font l’envie de plusieurs.

La réalisation du projet a aussi donné un nouvel élan aux locataires, qui ont triplé leur offre de services. Imagym compte aujourd’hui 2600 inscriptions annuellement et le Club de judo, 900.

L’école de gymnastique peut désormais accueillir des événements d’envergure. D’ailleurs, un camp de jeunes athlètes élites s’y tenait vendredi dernier. Quant au Club de judo, les installations permettent la tenue de compétitions nationales et de stages internationaux. D’autres disciplines du judo s’y sont également ajoutées. Les deux organismes offrent aussi un programme sport-études.

Historique

Les porte-parole des deux organismes, Denis Fortin (Imagym) et Gérald Poirier (Club de judo) ont profité de l’occasion pour rappeler les grandes étapes qui ont mené à la réalisation du projet.

L’école de gymnastique est devenue un organisme sans but lucratif en 1986. Les cours se déroulaient les fins de semaine à l’école Marguerite-Bourgeoys. « On montait les plateaux le vendredi soir et on les démontait le dimanche », souligne Denis Fortin.

En 1993, l’école de gymnastique occupait un local dans l’ancienne usine Singer sur la rue Saint-Louis avant de conclure une entente de trois ans pour offrir des cours dans les installations du Collège militaire royal.

Au début des années 2000, l’école de gymnastique s’installe au coin des rues Richelieu et Saint-Georges, dans la bâtisse de l’ancien magasin Croteau. Elle y demeurera jusqu’à la démolition du bâtiment.

De son côté, Gérald Poirier a rappelé que le Club de judo est devenu un organisme à but non lucratif en 1985. Il offrait des cours le soir à des jeunes de 6 à 12 ans dans un local du parc Pierre-Benoit.

En 1993, des formations étaient offertes tous les soirs. « En 2004, on a reçu un appel du Service des loisirs de la Ville pour créer un partenariat avec l’école de gymnastique. On était proches comme organismes », note M. Poirier.

Projet

Après quelques années de discussions et de démarches, un projet prend forme. Quelques scénarios sont analysés et une demande de subvention est acheminée au gouvernement du Québec.

En 2012, la Ville a donné le feu vert à la construction d’un complexe sportif à l’angle de l’avenue du Parc et de la rue des Colibris, dans le secteur Saint-Luc, pour relocaliser les deux organismes.

Le projet de 7,2 M$ a pu bénéficier d’une subvention de 2,7 M$ du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Les travaux de construction ont été lancés en avril 2014 et se sont terminés sept mois plus tard. L’école de gymnastique en assume la gestion et la Ville verse une subvention annuelle.

Nommé Complexe Vivacité, le bâtiment de deux étages totalise environ 32 000 pieds carrés. Les installations de gymnastiques occupent la majeure partie du rez-de-chaussée. Des vestiaires, des locaux de rangement et le bureau administratif complètent l’espace. Le Club de judo occupe l’étage. Un long corridor vitré permet aux visiteurs de regarder le déroulement des activités sportives.

Appréciation

Deux athlètes sont venus témoigner de leur appréciation des installations. Mathieu Laprès a fait partie de l’école de gymnastique pendant 16 ans. « J’ai pu me développer en tant qu’athlète et en tant que personne. Ç’a été ma seconde famille. »

Pour sa part, Cassandra Perreault a consacré de nombreuses heures sur les tatamis durant ses années au programme sport-études. « J’ai grandi au judo. Le judo a fait de moi une femme fière et forte. C’est plus qu’un sport, c’est une philosophie. »

Dave Turcotte, qui était député lors de l’obtention de la subvention du gouvernement du Québec, et la mairesse, Andrée Bouchard, ont également pris la parole pour souligner la qualité des installations et la mobilisation des deux organismes.

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