Les Eagles, les Giants et les Jets connaissent de surprenants départs dans la NFL

Alanis Thames, The Associated Press
Les Eagles, les Giants et les Jets connaissent de surprenants départs dans la NFL

Robert Saleh et Brian Daboll qui relancent des concessions médiocres à New York; les Seahawks de Seattle qui s’assurent que la ligue ne les oublie pas; les Eagles de Philadelphie qui pourraient ne pas perdre un match.

La saison 2022 de la Ligue nationale de football a été marquée par des surprises, mais peu d’entre elles ont été plus grandes que les réussites de ces équipes.

Les Jets, les Giants et les Seahawks ont affiché des dossiers négatifs et raté les éliminatoires la saison dernière. Ils connaissent du succès, aujourd’hui, avec un alignement sans grandes vedettes, bien que certains de leurs jeunes joueurs sont en ascension.

Quant aux Eagles, il n’y a rien d’étonnant au fait qu’ils gagnent. Ils ont ajouté A.J. Brown à l’un des alignements les plus talentueux dans la NFL, et ont montré des bribes de leur potentiel l’an dernier.

Néanmoins, ils étonnent le reste de la ligue en gagnant des matchs à sens unique et en affichant de l’acharnement pour finalement remporter ceux qui sont plus serrés.

Ce faisant, ils se sont forgés un dossier de 8-0 derrière le quart Jalen Hurts, qui avait beaucoup de choses à prouver cette saison, et l’entraîneur-chef Nick Sirianni, qui en est à sa deuxième campagne à la barre de l’équipe.

Hurts et Sirianni ont éliminé tous les doutes qui pouvaient exister. Hurts a mené les Eagles vers le meilleur départ de leur histoire, avec des statistiques dignes d’un candidat au titre de joueur le plus utile à son équipe: 2042 verges par la voie des airs, 12 passes de touché et deux interceptions.

Les Jets (6-3) n’ont pas participé aux éliminatoires depuis 2010 mais sont en route vers une première saison gagnante depuis 2015, année où ils avaient complété le calendrier avec une fiche de 10-6.

Ils se classent deuxièmes dans la section Est de l’Association américaine et ont récolté des victoires intra-section contre les Dolphins de Miami et les Bills de Buffalo.

Les succès des Jets sont en grande partie attribuables au rendement de joueurs qui en sont aux premiers stades de leur carrière, et à un entraîneur-chef passionné, à sa deuxième saison au poste, qui s’est engagé à faire disparaître une culture perdante.

«Il nous faut commencer à nous attendre à des choses du genre», avait lancé Saleh après la surprenante victoire des Jets contre les Packers de Green Bay lors de la sixième semaine d’activités.

Du groupe des 53 joueurs chez les Jets, 21 en sont à leur première, deuxième ou troisième campagne dans la ligue. Presque la moitié des joueurs composant la formation active sont âgés de moins de 26 ans.

Les Jets comptent aussi sur le favori au titre de recrue défensive de l’année en Ahmad «Sauce» Gardner, un demi de coin qui partage le premier rang dans la ligue avec 12 passes rabattues. Leur meilleur porteur de ballon et leur receveur de passes numéro un sont des recrues.

Les Giants (6-2) ont surpassé les attentes au fil d’une saison qui devait de nouveau cadrer dans le processus de reconstruction de l’organisation. Ils n’avaient pas gagné plus de six matchs depuis 2016, mais les voilà au sixième rang dans l’Association nationale, après de surprenantes victoires contre les Ravens de Baltimore, les Packers et les Titans du Tennessee.

Ils connaissent du succès avec un alignement démuni et, en Daboll, un entraîneur-chef recrue.

À partir du moment où Daboll a décidé de tenter une transformation de deux points pour la victoire lors du premier match de la saison, contre les Titans, il a donné le ton à cette concession pour l’avenir.

Daboll a trouvé un moyen pour limiter le nombre de revirements de la part du quart Daniel Jones. Lors de chacune de ses trois premières campagnes, Jones avait été victime d’au moins sept interceptions; il n’en a lancé que deux cette année.

Aussi, le demi offensif Saquon Barkley rappelle au reste de la ligue tout ce qu’il est capable d’accomplir lorsqu’il est en santé. Avec ses 779 verges au sol — bon pour le troisième rang dans la NFL — en 163 courses, il s’est avéré le pilier de l’attaque des Giants.

Quant aux Seahawks, beaucoup d’observateurs ont cessé de croire en leurs chances le jour où le quart Russell Wilson a quitté l’équipe. Pourtant, ils présentent un dossier de 6-3 et sont premiers dans la section Ouest de l’Association nationale, avec huit matchs à jouer.

Les Seahawks ont inscrit des victoires contre les Broncos de Denver, les Chargers de Los Angeles et les Cardinals de l’Arizona et pourraient participer aux éliminatoires après avoir raté celles de 2021, ce qui ne leur était pas arrivé depuis 2017.

Geno Smith est l’une des grandes raisons expliquant les succès des Seahawks. L’ancien quart des Jets, à sa quatrième organisation après des escales avec les Giants et les Chargers, se classe sixième dans la ligue avec 2199 verges par la voie des airs et 15 passes de touché.

Son taux d’efficacité de 107,2 lui confère le troisième rang dans la ligue, et il n’a été victime que de quatre interceptions.

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