Les Québécois aiment les chèques, selon Legault, qui veut une baisse d’impôt en 2023

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne
Les Québécois aiment les chèques, selon Legault, qui veut une baisse d’impôt en 2023

SAGUENAY, Qc — Les Québécois aiment les chèques offerts par le gouvernement pour lutter contre l’inflation, déduit le premier ministre François Legault d’un sondage publié mercredi, en laissant miroiter des baisses d’impôt en 2023.

Le coup de sonde Léger Marketing commandé par Québecor suggère pourtant que le gouvernement caquiste aurait baissé de 5 points dans les intentions de vote et serait à son plus bas depuis la pandémie. 

Si des élections avaient lieu maintenant, il récolterait néanmoins 41 % des votes, soit bien assez pour former le gouvernement.

En conférence de presse à Saguenay pour visiter les sinistrés évacués à la suite d’un glissement de terrain, M. Legault a semblé conforté par le sondage.

Contrairement à des analystes qui estiment que des chèques ponctuels sont insuffisants pour préserver le pouvoir d’achat des ménages en période inflationniste, le chef caquiste estime qu’il a trouvé le meilleur remède.

«Si je me fie à un sondage paru ce matin (mercredi), les Québécois ont l’air de penser que les baisses d’impôt et les chèques qu’on envoie sont les bons moyens. Moi, je suis convaincu que ce sont les bons moyens.»

Il a laissé entendre que son gouvernement réduirait les impôts en 2023 s’il est réélu, mais aussi si les prévisions économiques s’améliorent.

«Il faut être prudent avec les baisses d’impôt, parce qu’il y a peut-être une récession qui s’en vient», a-t-il pris la peine de préciser, ce qui soulève un doute sur la réalisation de cet engagement. 

L’enquête d’opinion de Léger suggère par ailleurs que le Parti libéral arriverait deuxième dans les intentions de vote, à 18 %, tandis que le Parti conservateur d’Éric Duhaime suit avec 15 %, Québec solidaire, à 14 %, et finalement le Parti québécois à 9 %.

Le sondage web de Léger a été réalisé entre le 17 et le 19 juin, auprès de 1041 Québécois d’âge adulte. Il s’agit d’un échantillon non probabiliste. S’il s’agissait d’un échantillon probabiliste, la marge d’erreur maximale serait de plus ou moins 3 %, 19 fois sur 20.

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