Le Johannais Samuel Corriveau se trouvait à bord d’une voiture avec un ami, le vendredi 14 février. Ils étaient à la recherche d’un endroit où manger. La journée des deux hommes a rapidement pris une toute autre tournure : ils ont été victimes d’un grave accident lorsqu’ils circulaient sur l’autoroute 20 Ouest, à Sainte-Julie. M. Corriveau considère qu’ils ont été très chanceux de survivre à cet événement qui aurait facilement pu leur coûter la vie.
Vers 10h, la voiture dans laquelle étaient Samuel Corriveau et son ami a été violemment happée par derrière, par un poids lourd. La partie avant du camion-benne, dont les roues ne touchaient plus le sol, a complètement compressé l’arrière de la voiture. La collision a aussi engendré un incendie.
« Tout s’est déroulé vraiment vite. Je me souviens de discuter tranquillement et ensuite de me retrouver écrasé dans l’habitacle, avec la tempe qui saignait », raconte M. Corriveau.
Secours
Les deux hommes âgés dans la trentaine ont eu de bons réflexes lorsqu’ils ont réalisé ce qui leur était arrivé. « Avec l’adrénaline, je me concentrais pour rester conscient et mettre de la pression sur mes blessures, afin de limiter les dommages le plus possible. Mon ami a quant à lui contacté les services d’urgence », explique le père de famille. Les occupants étaient toujours coincés dans l’automobile quand les flammes sont apparues près d’eux.
Les secours sont arrivés en seulement quelques minutes pour les désincarcérer en brisant la fenêtre du côté conducteur. « Par chance, les pompiers étaient déjà à proximité pour un autre événement quand nous avons appelé », précise Samuel Corriveau.
Les trois personnes impliquées dans la collision, dont le conducteur du poids lourd, ont ensuite été transportées à l’Hôpital Charles-Le-Moyne pour soigner leurs blessures, sans que l’on ne craigne pour leur vie.
Blessures
Pour ce qui est de M. Corriveau, il s’en est sorti avec seulement deux blessures à la tête, nécessitant entre autres des points de suture. « Le personnel médical m’a fait passer plusieurs examens. On m’a confirmé que je n’avais rien de cassé et que je n’aurais pas de séquelle à long terme », indique celui qui a subi une commotion cérébrale. Il a eu son congé de l’hôpital la journée même, en après-midi.
« Quand la pression est redescendue, je me suis mis à pleurer. C’est un vrai miracle qu’on soit encore vivant, après un accident d’une telle ampleur. Même les gens qui nous ont porté secours étaient surpris », souligne le résident de -Saint-Jean-sur-Richelieu. En ce qui a trait à la voiture accidentée, il s’agit d’une perte totale.
Enquête
Pour faire la lumière sur l’événement, des policiers de la Sûreté du Québec mènent une enquête. La journée de la collision, une portion de l’autoroute 20 a été temporairement fermée à la circulation afin de permettre à un spécialiste de reconstituer la scène d’accident. Au moment d’écrire ces lignes, aucun autre détail n’avait pu être divulgué sur le dossier.