Né au Lac-Saint-Jean, mais résidant à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis plus de 20 ans, l’auteur Yves Trottier est connu des jeunes lecteurs pour les séries de livres fantastiques Kilan et Les tigres bleus. Or, celui qui a étudié et travaillé au Collège militaire royal de Saint-Jean a décidé de troquer ce genre pour celui de l’horreur avec le premier tome de la série Nous sommes vivants.
Publié par la maison d’édition Les Malins, à laquelle Yves Trottier est fidèle depuis de nombreuses années, le livre Nous sommes vivants tome 1 – La nuit ne dort jamais, paru le 30 octobre, suit le quotidien de jumelles unies qui sont totalement aux antipodes l’une de l’autre.
Léna est reconnue pour sa marginalité et son côté mystérieux, alors que Jessie, experte en arts martiaux, est davantage ancrée dans la réalité. Lorsque des jeunes de la petite ville où elles habitent ne parviennent plus à se réveiller, les soupçons s’orientent vers Léna. L’instinct de protection de Jessie la poussera à chercher la vérité sur ce mauvais sort afin d’innocenter sa jumelle.
« J’ai toujours aimé avoir des personnages qui ont une certaine dualité dans leur personnalité. J’aime aussi écrire sur des jumeaux ou des jumelles. J’aime la dynamique intense qui est associée aux frères ou aux sœurs nés en même temps. Je crois que j’aurais aimé avoir un jumeau ! » admet Yves Trottier à propos des personnages principaux de sa nouvelle saga.
Entre rêve et réalité
L’auteur a toujours aimé instaurer un climat de paranoïa, de superstition et de suspicion dans ses œuvres. C’est d’ailleurs cette mince ligne entre la réalité et le rêve qui a été le véritable déclic pour enfin explorer le genre de l’horreur.
« C’est la première fois que j’écris un suspense d’horreur, mais ça fait longtemps que je voulais essayer. Je suis fasciné par les rêves bizarres qui paraissent si réels qu’on se demande si c’est un rêve ou un souvenir. Ils laissent une marque bien vivante et réaliste dans nos esprits. Ce concept est le point de départ de Nous sommes vivants. J’ai inclus à ça des références de films d’horreur qui m’ont marqué comme Les Griffes de la Nuit », précise Yves Trottier.
Depuis la parution de Nous sommes vivants tome 1 – La nuit ne dort jamais, le bouche-à-oreille obtient de bons résultats. « Je reçois de très bons commentaires, autant de la part des adultes que des adolescents. Normalement, mes filles ne veulent pas lire mes livres avant leur publication, mais elles ont lu celui-là avant ! Les Malins m’ont également appuyé dès le départ, car ils ont un créneau pour l’horreur dans leur catalogue. Ce soutien est très encourageant », déclare celui qui a suffisamment d’idées pour prolonger l’histoire de Léna et Jessie sur plusieurs tomes.
Routine
Sur le plan créatif, Yves Trottier n’a pas trouvé trop difficile ce plongeon dans l’écriture d’un récit horrifique.
« Peu importe le genre, avant d’écrire, je travaille pendant un mois sur un plan de travail qui décortique tous les chapitres. Ensuite, je me donne comme objectif d’écrire minimum 500 mots par jour avant d’aller travailler », explique celui qui a été directeur pédagogique et enseignant à l’École nationale de l’humour.
Nous sommes vivants tome 1 – La nuit ne dort jamais est en vente en librairie et en ligne. La parution du tome 2 est prévue au printemps ou à l’été 2025.
