Grâce à sa personnalité flamboyante, Frédérique Potvin, chef propriétaire d’un service de traiteur à Saint-Jean-sur-Richelieu, croyait fermement en ses chances d’être prise pour participer à la troisième saison de Survivor Québec. Elle a eu raison. Malheureusement, son séjour aux Philippines a été de courte durée parce qu’elle a été éliminée par son équipe, Malaki, lors de la première semaine de compétition.
Frédérique Potvin admet avoir tenté sa chance à Survivor Québec grâce à ses enfants qui, par tout hasard, ont eu comme technicien en éducation spécialisé Joël Dandurand, populaire candidat de la première cohorte de Survivor Québec.
« Quand j’avais 10 ans, j’écoutais Survivor. J’étais contente de pouvoir montrer cette émission à mes enfants grâce à Survivor Québec. Comme ils connaissaient Joël, ça semblait facile pour mes enfants de faire partie de Survivor. Ils n’y croyaient pas quand je leur ai dit que j’allais m’inscrire», mentionne celle qui a dû se soumettre à deux auditions et à des tests physiques pour être sélectionnée.
Appréhensions
Frédérique Potvin a été sélectionnée pour sa personnalité intense. Elle appréhendait que cela fasse peur aux autres concurrents.
« Je suis quelqu’un d’intense. Je ne te laisse pas placer un mot. J’ai les bras dans les airs tout le temps. J’avais donc peur d’être trop», explique celle qui a doublé ses séances d’entraînement et a eu recours à un entraîneur privé pour bien se préparer à la populaire téléréalité.
Ces appréhensions se sont atténuées lorsque la Johannaise a visionné les épisodes dans lesquels elle apparaît. « Dans les émissions, on voit beaucoup plus les épreuves et je n’étais pas la leader dans les discussions. J’ai donc été vraiment rassurée quand j’ai vu les épisodes», confirme-t-elle.
Élimination hâtive
Malheureusement, même si elle avait formé des alliances avec quelques joueurs de sa tribu, Frédérique Potvin a été victime d’un revirement de situation.
«J’avoue que j’ai eu du mal à croire à mon élimination au début, car les filles, on se tenait ensemble. Malheureusement, je ne faisais pas partie de la grosse alliance et les gars étaient stressés par le fait que les filles souhaitaient emmener une fille en finale. C’était donc un choix facile lors de ce conseil de tribu d’éliminer une fille», précise-t-elle.
Malgré son élimination hâtive, Frédérique Potvin demeure extrêmement fière de son parcours. Elle a tissé un lien amical fort avec Huggens, un joueur qui a quitté l’aventure peu de temps après elle. « Huggens est ma personne! On a même des tatouages qui matchent!» avoue celle qui, si elle s’était rendue jusqu’à l’étape de la fusion des tribus, aurait aimé travailler avec Kathrine de la tribu Ugat. « Je pense qu’on aurait eu une énergie compatible», ajoute-t-elle.
Les joies de la pluie
Frédérique Potvin va toujours se souvenir de son arrivée en bateau.
« Les paysages sont hallucinants. On s’est promenés environ une heure entre d’immenses rochers. C’était exceptionnel. C’était irréel. Rien ne te prépare à ça. Mes nerfs ont descendu quand j’ai touché la pancarte de la tribu de Malaki, quand on est arrivés sur l’île », déclare-t-elle.
L’un de ses plus beaux moments au camp demeurera une grosse pluie. « Pendant que certains se cachaient sous un abri, j’ai décidé d’aller dans l’eau pour une douche commune sur l’île. On ne voyait presque plus rien à cause du brouillard », se remémore-t-elle avec nostalgie.