Olivier Gervais-Courchesne dans la peau de Robert Bourassa

Par mclessard
Olivier Gervais-Courchesne dans la peau de Robert Bourassa
Grâce à des lentilles et une paire de lunettes noires, Olivier Gervais-Courchesne devient Robert Bourassa pour les besoins de la docufiction Le pouvoir fantôme. (Photo : (Photo Gracieuseté - AEB photographe - Audrey-Eve Beauchamp))

Le comédien d’origine johannaise Olivier Gervais-Courchesne incarne pour la toute première fois de sa carrière une personnalité connue. Il prend les traits de l’ancien premier ministre du Québec, feu Robert Bourassa, dans la docufiction Le pouvoir fantôme, qui sera diffusée sur la chaîne Historia le samedi 25 janvier, à 20h.

Par le biais d’archives, de reconstitutions et de témoignages de spécialistes, cette production de Corus et TORQ Le Groupe revient sur la commission d’enquête sur le crime organisé (CECO) déclenchée par le gouvernement Bourassa en septembre 1972.

La CECO est le premier événement d’envergure qui dévoile publiquement la collusion existant entre le monde politique québécois et la mafia.

Dans Le pouvoir fantôme, Olivier Gervais-Courchesne partage l’écran avec plusieurs acteurs de haut calibre, dont Serge Postigo (Juge Dutil), Maxime de Cotret (Jean-Pierre Charbonneau), Jean-Marc Dalphond (Jean Drapeau), Luc Guérin (Claude Ryan) et Paul Doucet (Armand Courville).

Préparation

Lorsqu’Olivier Gervais-Courchesne a reçu un courriel de la production lui offrant sur un plateau d’argent le rôle de Robert Bourassa, il n’en croyait pas ses yeux. L’acteur était emballé par ce défi.

Pour se préparer aux six jours de tournage qui l’attendaient au mois de juillet, le comédien a visionné plusieurs vidéos de discours de l’homme politique décédé le 2 octobre 1996 d’un cancer de la peau.

« J’analysais sa manière de bouger. Il se penchait souvent sur un côté. Il était capable de garder son sang-froid et ne pas laisser paraître ses émotions », raconte Olivier Gervais-Courchesne.

L’acteur a également porté une certaine attention à la voix de Robert Bourassa, mais il admet qu’il n’a pas travaillé excessivement cet aspect du personnage puisque sa voix « n’avait pas de traits distinctifs. J’y suis plutôt allé d’une manière instinctive », indique-t-il.

Transformation physique

C’est seulement lors du premier jour de tournage que l’acteur a pu enfin se transformer physiquement en ancien premier ministre du Québec.

« Il n’y a pas eu de tests ou d’essayage avant le tournage. Je me suis seulement rasé la peau. Le matin même, on m’a donné des verres de contact. C’était la première fois que j’en portais pour un personnage », précise le comédien.

Lorsqu’il a enfilé une paire de lunettes noires, l’élément signature de l’apparence de Robert Bourassa, et qu’il s’est regardé dans le miroir, Olivier Gervais-Courchesne ne se reconnaissait pas. « Je me demandais vraiment si c’était moi ! C’était spécial, car, avant la préparation, je ne voyais pas une réelle ressemblance entre lui et moi », complète-t-il.

Dumas

L’acteur né à Saint-Jean-sur-Richelieu campe également un rôle secondaire, le temps de quelques épisodes, dans la série policière Dumas.

La première saison de cette émission signée Luc Dionne est diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé et en rattrapage sur la plateforme numérique ICI TOU.TV.

« Je joue un agent d’infiltration pour l’agence Intelco, qui appartient à Jean Dumas, joué par Gildor Roy. Mon personnage doit travailler de nuit dans une usine afin d’en savoir plus sur un trafic de drogues illégal », dit-il à propos de ce rôle qui lui a été offert à moins de trois jours d’avis.

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