Pour l’avant-dernière pièce de sa 51e saison, le Théâtre de Grand-Pré (TGP) présente l’adaptation québécoise d’Hugo Bélanger du classique littéraire de Jules Verne, Le tour du monde en 80 jours. C’est la comédienne Julie St-Hilaire qui a décidé de mettre en scène cet ambitieux récit d’aventures se déroulant en 1872.
Les représentations auront lieu au 484, chemin de Grand-Pré les 13, 14, 20 et 21 juin à 20 heures.
La pièce suit le gentleman anglais Philéas Fogg en pleine révolution industrielle. Il fait le pari de pouvoir faire le tour du monde en seulement 80 jours. Le public est témoin des voyages rocambolesques de Philéas et son compagnon Jean Passepartout. Est-ce que le duo réussira à accomplir leur mission dans les temps?
La distribution comprend des acteurs qui n’en sont pas à leurs premières armes au sein de la troupe du TGP. Il s’agit d’Alain Boisvert (Philéas Fogg), Samuel Blain (Jean Passepartout), Julie Beauchemin (Miss Fix) et Reno Derosby, Sarah Tessier et Jocelyn Vincent dans la peau de personnages multiples.
Un univers particulier
Julie St-Hilaire avait envie d’instaurer à une œuvre une ambiance de style steampunk, un sous-genre de la science-fiction qui combine une technologie rétrofuturiste à une esthétique inspirée majoritairement du 19e siècle.
La metteuse en scène, qui est en nomination au Gala des Arlequins dans la catégorie de la meilleure comédienne pour son rôle de Monique dans la pièce Séduction 101, imaginait un décor composé de tuyauteries, de rouages et d’engrenages. Il lui suffisait de trouver une pièce qui pourrait bien se fondre dans cet univers.
«En faisant des recherches de pièces, je suis tombée sur l’adaptation québécoise d’Hugo Bélanger du Tour du monde en 80 jours, et je trouvais cela très intéressant. J’aimais le défi scénographique que demande la pièce, comme ça se déroule dans plusieurs lieux et pays différents et que ça met en scène plusieurs cultures», affirme Julie St-Hilaire.
À la vue de tous
Même si la passionnée de théâtre savait qu’elle s’attaquait à un projet de taille, elle ne pensait pas que la recherche d’accessoires et de costumes lui donnerait autant de fil à retordre.
C’est pour cette raison que le travail de répétition a débuté en janvier, ce qui correspond à un temps de préparation supérieur à celui qui est habituellement accordé à une production du Théâtre de Grand-Pré.
Comme la pièce explore une variété d’endroits, Julie St-Hilaire a opté pour une mise en scène à vue, c’est-à-dire que les comédiens ne quittent jamais la scène. Ils effectuent les changements de costumes et d’accessoire à la vue du public.
« C’est un désordre organisé, résume la metteuse en scène, autant pour les aspects techniques de la pièce que pour le jeu des comédiens. La plupart incarnent plusieurs personnages différents et doivent s’assurer qu’ils ont chacun une personnalité propre. »
Billets
Il est encore possible de se procurer des billets pour Le tour du monde en 80 jours sur le site Internet du Théâtre de Grand-Pré.
Les représentations des 6 et 7 juin affichent déjà complet. Au moment d’écrire ces lignes, il ne restait que 16 places pour le 13 juin, 17 pour le 14 juin, 7 pour le 20 juin et 22 pour le 21 juin.