Pour la deuxième année consécutive, l’École de leadership et de recrues des forces canadiennes (ELRFC) tenait l’événement Recrue d’un jour sur le site de la Garnison St-Jean, le 3 avril. Un peu plus de 80 jeunes de 14 à 22 ans sont venus découvrir le mode de vie des militaires à travers plusieurs activités.
Cet événement avait lieu simultanément dans neuf villes de la province, en collaboration avec l’organisation Jeunes explorateurs, dont la mission est d’aider des milliers de personnes dans leur orientation scolaire et professionnelle, entre autres avec des stages.
« Cette activité fait partie de nos efforts en termes de recrutement. Depuis la dernière année, nous n’avons plus vraiment de problème d’attractivité. L’enjeu est maintenant de traiter les candidatures et de bien orienter les gens », indique le sergent Patrick Boulanger, recruteur sénior du Centre de recrutement des Forces canadiennes.
« En ce moment, nos plus grands besoins sont pour les métiers manuels et techniques, comme les commis et les opérateurs », ajoute-t-il.
Stations
Sur place, les jeunes participants venant des milieux secondaires et postsecondaires avaient la chance de vivre une immersion afin de découvrir la réalité des Forces canadiennes. Ils étaient séparés en groupes pour parcourir différentes stations portant toutes sur des sujets distincts.
Une première station apprenait aux jeunes à pratiquer à un exercice élémentaire, plus communément appelé drill, notamment pour savoir comment se déplacer en peloton.
Les participants ont aussi pris part à une activité centrée sur les premiers soins, qui sont maîtrisés par tous les militaires, afin qu’ils puissent agir en situation d’urgence. Les instructeurs de l’atelier se sont penchés sur deux techniques, soit le contrôle d’hémorragie et la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Une simulation avec des blessés et de vraies recrues qui se sont prêtées au jeu a même été organisée.
Autres stations
L’immersion n’aurait pas été complète sans une station portant sur un scénario de matière chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN). Les instructeurs présentaient l’équipement de protection, dont le masque à gaz. Une imitation de chambre à gaz a aussi été installée pour que les recrues d’un jour puissent tester leurs nouvelles aptitudes et voir s’ils ont capables de bien revêtir l’équipement. « En temps normal, on utilise du gaz lacrymogène pour les entraînements. Ce n’est évidemment pas le cas aujourd’hui », explique M. Boulanger.
Pour cette journée spéciale, les participants avaient également accès aux salles de simulation de tir, où l’on apprend à se servir d’un fusil d’assaut. Il s’agit d’une pratique nécessaire pour les militaires avant d’aller sur un vrai champ de tir.
Kiosques
Durant la pause du dîner, c’était aussi l’occasion pour les jeunes apprentis d’aller se promener dans les kiosques de démonstration et d’information. Ils pouvaient entre autres en apprendre davantage sur les différentes avenues possibles et poser toutes leurs questions.
Le commandant de la police militaire était d’ailleurs sur place pour démystifier ce métier, qui semblait intéresser de nombreuses personnes. Les jeunes pouvaient découvrir un éventail de matériel, dont l’équipement de base d’une recrue, des armes et des rations.
Pour clore la journée en force, une petite cérémonie a eu lieu, permettant notamment aux participants de refaire leur exercice de drill.