Québec impose des coupes budgétaires de 2,3 M$ au  Centre de services scolaire des Hautes-Rivières

Daniela Vargas Rojas

drojas@canadafrancais.com

Québec impose des coupes budgétaires de 2,3 M$ au 
Centre de services scolaire des Hautes-Rivières
Le ministère a imposé des coupes de plus de 2 M$ dans le budget de l'année 2024-2025 du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières. (Photo : (Photo Le Canada Français - Archives))

Le gouvernement provincial a effectué des coupes de 200 M$ en éducation en décembre 2024. De cette somme, les budgets des centres de services scolaires ont été amputés de 123 M$. Du côté du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR), le ministère de l’Éducation a imposé des coupes de plus de 2 M$ pour l’exercice financier de l’année 20242025.

La somme exacte des restrictions budgétaires imposées au CSSDHR par le ministère de l’Éducation est de 2 324 859 $. Ce montant représente seulement 1 % de la subvention de fonctionnement prévue pour l’année 20242025 pour le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières.

Le CSSDHR, qui a répondu à nos questions par courriel, indique que depuis les annonces, les directions d’établissements et de services ont entamé des réflexions. D’ailleurs, le plan global de leurs actions a été présenté à différentes instances, entre autres, au comité de répartition des ressources et au comité de vérification du conseil d’administration.

« Des décisions ont été prises en fonction d’objectifs précis, comme préserver les services directs aux élèves et minimiser l’impact sur les priorités établies dans notre Plan d’engagement vers la réussite (PEVR). Nos établissements contribuent plus spécifiquement au plan d’équilibre par des mesures générales de contrôle des dépenses », indique par courriel Alexandra Langlois, directrice du Service des communications au CSSDHR.

Des économies

Afin de répondre à la demande imposée par le gouvernement, le CSSDHR a dû prendre des mesures telles que le report de certains projets des services administratifs ou la réduction des frais de consultations externes.

« Par exemple, dans nos établissements scolaires, nous appliquons des mesures générales de contrôle des dépenses, comme la baisse des réserves de matériel (papeterie et fournitures) avant de procéder à de nouveaux achats. Dans nos services administratifs, nous avons reporté des projets, comme la refonte de notre intranet et une nouvelle plateforme de communication d’urgence (pour joindre les parents des élèves ou le personnel) », explique Mme Langlois par écrit.

Elle précise que certains postes qui devaient être offerts par le CSSDHR ont été soumis à un gel de recrutement, comme c’est le cas pour d’autres organismes publics. Les heures supplémentaires demeurent autorisées au sein des employés, mais seulement lorsqu’elles sont incontournables.

« Nous avons travaillé et continuons de travailler à absorber cet effort budgétaire, puisqu’il s’agit d’une obligation à laquelle nous devons nous soumettre. Notre plan, comme mentionné précédemment, a été élaboré de manière à préserver les services directs aux élèves », conclut la directrice du Service des communications au CSSDHR.

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