Le Défi des ambassadeurs a encore réuni près de 1250 élèves d’une trentaine d’écoles primaires du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR). Pour une neuvième année consécutive, des jeunes de cinquième et de sixième année du primaire ont couru un marathon à relais le 23 mai au Centre-de-Plein-Air- Ronald-Beauregard.
Dans cette activité, chaque équipe a comme objectif de courir 42 kilomètres à relais. Chacun des groupes a un nombre différent d’élèves, allant d’une vingtaine à 55. L’activité n’est pas chronométrée, mais les équipes sont responsables de comptabiliser le nombre de tours.
«Lors de la course, il faut que les élèves restent ensemble. Ils doivent courir à un rythme similaire et s’encourager pendant tout le long de l’activité. Chaque élève parcourt une moyenne entre 8 et 15 kilomètres selon la taille de l’équipe. L’événement est plus populaire chaque année. Il y a des écoles qui viennent depuis la première édition et d’autres qui vivent l’expérience pour une première fois», indique Malia Hui, enseignante au primaire à l’école Notre-Dame de Lourdes et organisatrice de l’événement.
Les équipes arrivent bien préparées: chapiteaux, drapeaux et chandails aux couleurs de leur école. À tour de rôle, trois ou quatre élèves de chaque formation parcourent un trajet d’un kilomètre, puis reviennent à la zone de transition pour passer le relais à leurs coéquipiers. Ainsi, tout au long de la journée, les équipes enchaînent les relais et accumulent les kilomètres.
Entraînement
Afin de pouvoir participer à la course à relais, les élèves s’engagent à s’entraîner pendant cinq mois. Les enseignants d’éducation physique ont la responsabilité de préparer les élèves en dehors des heures de classe. Les organisateurs du défi remettent un plan d’entraînement de course et des conseils nutritionnels aux écoles afin de préparer les élèves pour la compétition.
L’événement favorise également l’inclusion des élèves moins à l’aise dans les sports. Le but est d’encourager les jeunes qui hésitent à s’impliquer par peur de ne pas répondre aux attentes. L’événement favorise l’activité physique, le dépassement de soi et l’entraide. Afin de garder une ambiance positive, les parents sont également invités à encourager leurs enfants.
«Pour recruter les élèves, je présente le projet. J’explique aux élèves comment va se passer le défi et quel engagement ça demande. Après ça, les parents doivent autoriser leur participation. Quand les parents sont concertés, on commence à s’entraîner ensemble. On s’arrange pour que tout le monde participe, peu importe le niveau. L’important n’est pas la vitesse, mais la motivation», relate Samuel Landry, enseignant en éducation physique à l’école Alberte-Melançon.
Inspirer les plus petits
Le Défi des ambassadeurs est une opportunité pour que les élèves s’encouragent entre eux et inspirent les plus petits.
« Pendant quatre mois, on s’entraînait à toutes les récréations pendant 20 minu- tes lors des jours pairs de notre calendrier. Comme on courait dans la cour de l’école, les petits voyaient les grands courir et ils embarquaient avec nous. C’est très intéressant de voir cette dynamique, car les participants deviennent des ambassadeurs et apprennent aux petits les bonnes habitudes de vie par l’exemple. Je sais qu’ils sont fiers d’être des modèles pour les plus petits. Souvent, il arrivait que pendant une récréation, quand on finissait de courir, il y avait la moitié de l’école qui était en train de courir avec nous. L’impact est majeur», indique fièrement M. Landry.
