Mathis Gagnon a vécu une expérience marquante au Parlement étudiant du Québec

Mathilde Cloutier mcloutier@canadafrancais.com

Mathis Gagnon a vécu une expérience marquante au Parlement étudiant du Québec
Mathis Gagnon a eu l'opportunité de siéger une deuxième fois au Parlement étudiant du Québec, au début du mois de janvier. (Photo : (Photo gracieuseté - Samuel Boulianne))

Mathis Gagnon, qui habite à Saint-Jean-sur-Richelieu, a pu participer à la 38e édition du Parlement étudiant du Québec (PEQ), du 2 au 6 janvier, à l’Assemblée nationale à Québec. 

Il a ainsi fait partie des 150 jeunes Québécois âgés de 18 à 25 ans ayant pu siéger au salon bleu pendant la pause hivernale des travaux parlementaires.

Pour sa deuxième participation à la simulation politique, Mathis Gagnon siégeait encore une fois avec le Caucus des Rouges. Il dit avoir apprécié cette seconde année où il se sentait plus en confiance tout en continuant d’apprendre. « Ça a vraiment été une super belle expérience, on a eu beaucoup de plaisir. Ce sont des apprentissages tout au long d’une semaine. C’est une expérience, le PEQ, donc tu t’en rappelles pour le restant de tes jours. »

Lors de la simulation de 2025, Mathis Gagnon a pu endosser de nouveaux rôles. Outre celui de député de Saint-Jean, il a agi en tant qu’adjoint parlementaire du ministre de l’Habitation et du Tourisme. Il a également eu la charge de présider une commission parlementaire portant sur le budget, qui s’est avéré être le moment le plus marquant de son expérience.

« Présider une commission, ça fait différent de ce que je suis habitué de faire. C’est un moment qui est à la fois super sérieux, mais bien fait, on peut avoir énormément de plaisir à le faire, et c’était le cas », décrit-il.

Simulation

Le PEQ est une activité de simulation permettant aux jeunes, étudiants ou non, de différents niveaux de se mettre dans la peau de députés provinciaux le temps d’une semaine. Cette activité compte plus de 2000 jeunes participants depuis sa création, il y a une trentaine d’années.

Le caucus des Rouges, représentant un parti politique de droite, et le caucus des Bleu.e.s, représentant un parti politique de gauche, forment à tour de rôle le gouvernement et l’opposition officielle. En tout, ils déposent six projets de loi, deux budgets et deux projets de livre. Les projets peuvent porter sur divers sujets, dont la santé, l’économie, l’environnement, la justice et l’éducation. Avec des déclarations ministérielles, une période de questions en assemblée et des commissions sur les projets de loi, le PEQ est « la simulation parlementaire la plus réaliste au Québec », comme l’affirme le site Web.

Un caucus de journalistes est également présent pendant la simulation. Composé lui aussi de jeunes et d’étudiants, ce troisième caucus produit deux journaux par jour et réalise des entrevues avec les députés des caucus.

Participation

Mathis Gagnon aimerait participer à la prochaine édition du PEQ s’il en a l’occasion – et le temps. Il invite toutefois les jeunes qui souhaitent y participer à ne pas se laisser intimider par l’ampleur du projet. « Le parlement étudiant, ça peut faire peur au début. […] C’est important de rappeler aux jeunes qui veulent s’impliquer en politique que oui, c’est grand, oui, c’est gros, mais c’est tout autant plaisant », conclut-il.

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