L’International de montgolfières a tenu son assemblée générale annuelle (AGA) le mercredi 19 février. C’était l’occasion pour l’organisation d’élire son nouveau conseil d’administration (CA), qui passe de trois à sept administrateurs. Selon Martin Massé, président, il s’agit d’une étape déterminante pour la bonne continuité du plan stratégique du festival.
L’an dernier, l’équipe du festival a mis en place un plan de relance de plusieurs années, qu’elle a présenté à la Ville, afin de maintenir la pérennité de l’événement, de poursuivre son innovation et de bonifier l’offre événementielle pour les festivaliers.
L’une des premières étapes était de se doter d’une bonne gouvernance. « L’objectif de l’an dernier était de renforcer la permanence et la structure de gouvernance. On s’est donné des critères de compétences et on s’est assuré que cela soit représenté dans le CA », indique M. Massé, qui entame sa deuxième année comme président.
Conseil d’administration
L’année dernière, l’adoption par la Ville d’une Politique d’encadrement de la gouvernance a fait en sorte que les trois élus municipaux qui siégeaient comme administrateur sur le CA de l’International de montgolfières ont été retirés de leurs fonctions, ne laissant que trois personnes sur le conseil pour le restant de l’année. Il s’agissait de Martin Massé (ADM Aéroports de Montréal), Benoit Lemay (CAMBLI) et Douglas W. Clarke (Therrien Couture Joli-Coeur).
Les trois hommes ont été récemment réélus, de même que quatre nouvelles personnes, soit Mélanie Nadeau (Port de Montréal), Michel Milot (Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu), Martine Rouleau (Corporation du Fort St-Jean) et Patrice Gladu (Dunton Rainville).
« En tant que membres sortants qui reviennent, mes deux collègues et moi pourrons témoigner de l’avancement du plan de relance. Les autres, aux compétences variées et complémentaires, se joignent à nous pour amener de la nouveauté et continuer d’innover », commente le président.
Finances
Une autre étape importante du plan de relance, qui s’échelonne sur trois ans, est de solidifier les bases financières du festival. « L’édition 2024 a surpassé nos attentes, pas seulement pour ce qui est de l’atteinte d’un équilibre budgétaire, mais aussi pour l’adhésion de tous à notre virage. On est déjà en mesure de réinvestir dans le festival, dès cette année », indique M. Massé.
La dernière édition a été la première à atteindre un équilibre budgétaire, après de nombreuses années de déficit. Au moment d’écrire ces lignes, Le Canada Français n’avait toujours pas accès aux états financiers détaillés du festival, détenus par la Ville.
Relance
En ce qui concerne la poursuite du plan de relance, l’organisation entend continuer à concentrer ses efforts sur la gouvernance et les finances, mais aussi sur d’autres piliers considérés comme cruciaux.
« On veut se rapprocher de la communauté, autant les festivaliers que les fournisseurs. On veut aussi s’assurer d’avoir une bonne offre pour les festivaliers et que le ballon demeure au centre de l’événement. On travaille à exploiter ce thème de différentes façons », souligne Martin Massé.
« Il faut aussi que le festival évolue de manière innovante et durable », ajoute-t-il. Le festival collabore notamment avec la Symbiose Haut-Richelieu pour des projets d’économie circulaire. Ce sujet sera abordé dans une prochaine édition.
Formule
Le festival de cet été conservera la même formule que les dernières années, soit sept jours de festivités et dix jours d’envolées de montgolfières. L’événement se déroulera du 8 au 10 août, ainsi que du 14 au 17 août. Des passeports 7 jours et des envolées sont déjà en vente via le site Web montgolfieres.com. La programmation devrait être dévoilée d’ici environ un mois.