La construction d’une nouvelle installation du Centre de la petite enfance (CPE) Saint-Luc a été récemment lancée. L’ouverture de ce quatrième bâtiment du CPE Saint-Luc est prévue pour l’automne 2025. Un investissement de 4,5 M$, financé par le ministère de la Famille, est requis pour réaliser le projet qui verra le jour sur la rue Bernier. L’endroit, qui accueillera 88 enfants, dont 20 poupons, viendra mettre un léger baume sur la liste d’attente du CPE, qui compte actuellement 1045 enfants.
Le CPE de Saint-Luc avait déposé un projet en juin 2022 lors d’un appel d’offres. Le ministère de la Famille lui a accordé un permis en août 2022 pour le projet actuel. « Ça fait deux ans et quelques mois qu’on travaille sur le projet. C’est un projet qui devait se faire à la base en 24 mois, mais il y a eu des imprévus. On va voir le projet fini en plus de trois ans. La construction est déjà commencée et l’ouverture est prévue pour 2025 », déclare Joanie Boucher, la directrice du CPE Saint-Luc.
Les nouvelles installations du CPE Saint-Luc se trouveront près de l’installation Ô Tournesol qui se situe au 1459, rue Bernier.
Derniers projets
Aujourd’hui, le CPE Saint-Luc a une liste d’attente de 1045 enfants, dont 600 poupons. Pour satisfaire les besoins actuels de la population, le CPE Saint-Luc a répondu à l’appel des annonces faites par le gouvernement pour la création de nouvelles places en garderie.
« Il y avait un grand chantier pour ouvrir des places. On a créé, en 2023, 10 nouvelles places dans un local qu’on avait et 25 places dans un deuxième étage qui était auparavant une salle de réception. Cette garderie est notre troisième projet », ajoute Mme Boucher.
Avant l’ouverture de nouvelles places en 2021, le CPE Saint-Luc avait un total de 195 places. Avec les derniers ajouts, le CPE offre actuellement 230 places à des familles du secteur de Saint-Luc à Saint-Jean-sur-Richelieu. Avec la nouvelle garderie, le CPE totalisera 318 places, dont 50 places pour des poupons.
« On reçoit souvent des appels et la visite de parents parce qu’ils ne peuvent pas retourner sur le marché du travail. C’est surtout pour les poupons. Quand le congé parental se termine, l’anxiété arrive parce qu’ils n’ont pas de place en garderie pour leurs poupons. Quand on les appelle pour leur dire qu’ils ont une place, c’est comme s’ils gagnaient à la loterie. La pénurie de places est un réel enjeu pour plusieurs familles. On espère que ce projet contribuera à diminuer la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs d’activités », observe Mme Boucher.
Listes d’attente
Selon la directrice, les listes d’attente augmentent chaque année. D’une part, il y a de nouveaux poupons qui s’ajoutent. D’autre part, certains parents d’enfants de 4 ans souhaitent les inscrire avant que ceux-ci fassent leur entrée à la maternelle.
« Du côté des poupons, ça s’accumule d’année en année. Les fratries ont priorité pour avoir une place dans le même CPE selon les normes. On a aussi des enfants qui restent à la maison jusqu’à l’âge de 4 ans puisqu’ils n’ont pas de garderie. On accueille plusieurs enfants qui viennent faire un an avant la maternelle. On croit que c’est parce que la réputation des CPE est un gage de qualité avec un programme éducatif et des éducatrices formées », conclut-elle.
Le CPE Saint-Luc se dit ouvert à développer d’autres projets pour l’ouverture de plus de places dans le secteur.