Élections fédérales : les oppositions de Saint-Jean ne sont pas toutes prêtes

David Fillion dfillion@canadafrancais.com

Élections fédérales : les oppositions de Saint-Jean ne sont pas toutes prêtes
Serge Benoît, qui a été candidat en 2021 pour le Parti conservateur du Canada, envisage de se présenter à nouveau en 2025. (Photo : (Photo Le Canada Français - Archives - Jessyca Viens Gaboriau))

Le Parti conservateur du Canada (PCC) déploie des efforts pour renverser le gouvernement Trudeau depuis le mois de septembre, ce qui rend possible le déclenchement d’élections générales d’un moment à l’autre. Le Canada Français s’est interrogé à savoir comment les partis de la circonscription de Saint-Jean se préparent. Dans la région, seuls le Bloc québécois (BQ) et le PCC semblent être actifs et prêts à une éventuelle élection.

Le Canada Français a communiqué avec les candidats qui n’ont pas été élus lors de la course de 2021 pour savoir s’ils pensaient se présenter à nouveau en 2025. 

« Pas du tout. C’est définitif […] J’ai passé à autre chose », affirme Jean Rioux, candidat pour le Parti libéral du Canada (PLC) à Saint-Jean en 2021, et ancien député libéral de la circonscription de 2015 à 2019.

« Je suis toujours sur la ligne de départ […] Ça va être ma deuxième tentative, et je crois qu’on va avoir des surprises! » explique Serge Benoît, candidat de 2021 du PCC qui envisage de se présenter à nouveau en 2025.

Seul l’ancien candidat du Nouveau parti démocratique (NPD), Jérémy Fournier, n’a pas rappelé Le Canada Français pour confirmer s’il prévoit ou non être candidat pour les prochaines élections.

Le PLC, le Parti vert du Canada (PVC) et le NPD n’ont pas répondu aux demandes qui leur ont été envoyées pour savoir qui sera leur candidat pour Saint-Jean.

Présente

Bien qu’elle ait récemment accouché, l’actuelle députée de Saint-Jean Christine Normandin a déjà fait savoir à maintes reprises qu’elle souhaite être candidate lors de la prochaine course électorale.

En juin, le BQ a même tenu une assemblée d’investiture durant laquelle les membres du parti qui résident dans la circonscription se sont prononcés sur le candidat qu’ils souhaitent avoir comme représentant aux prochaines élections. Mme Normandin a été choisie.

À l’époque, la députée expliquait qu’elle voit que « ça bouillonne du côté de l’indépendance […] On sent que notre travail est apprécié et on sait qu’il en reste beaucoup à faire ».

À Saint-Jean, le parti dit ne pas avoir de difficulté pour recruter des membres, pour intéresser les jeunes ni même pour aller chercher des dons.

Actifs ?

Les différents partis d’opposition ne sont pas tous actifs de la même façon dans la région.

Du côté du PCC, M. Benoît exprime que les membres sont toujours bien présents et nombreux à Saint-Jean. L’ancien candidat dit aussi entretenir des contacts avec des conservateurs provinciaux comme fédéraux. Il croit que le PCC pourrait percer dans la région.

« Ça prend des gros changements, et dans toute l’histoire politique du Canada, quand ça va mal, ç’a toujours été les conservateurs qui ramènent la crédibilité financière et sociétale sur la coche », plaide M. Benoît.

À Saint-Jean, le PLC n’a plus de représentant d’association électorale de circonscription et il est aussi absent des réseaux sociaux depuis la défaite enregistrée en 2021.

Du côté du NPD, le compte Facebook NPD Saint-Jean est resté actif jusqu’en 2022, mais aucune trace du parti depuis. Quant au PVC, il semble ne plus avoir de présence dans la région depuis 2021. 

Élections

Les périodes électorales fédérales peuvent durer de 37 à 51 jours. Puisque les règlements électoraux fédéraux n’exigent pas que les candidats résident dans la circonscription où ils se présentent, ceux-ci peuvent être parachutés par leur parti depuis d’autres villes, d’autres régions et même d’autres provinces.

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