Par souci environnemental, de plus en plus d’organisations du Haut-Richelieu réalisent des actions d’économie circulaire. C’est notamment le cas de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu qui travaille à réutiliser plusieurs de ses matériaux. L’un des projets en cours, en collaboration avec l’entreprise Johannaise Iso-Protek, est la fabrication de sacs en toile de montgolfière.
Il faut savoir que l’équipe du festival comprend un comité Vert, dans lequel tous les secteurs de l’organisation sont impliqués, afin de mettre en place des actions de développement durable. « On avait envie, entre autres, de revitaliser des tissus de montgolfières que l’on possédait et nous avons été mis en contact avec l’entreprise Iso-Protek, qui confectionne des sacs thermiques écoresponsables », explique Alexandra Bourbeau, directrice des communications et relations publiques de l’International de montgolfières.
Projet
C’est ainsi qu’un projet pilote est né l’an dernier afin de remettre des sacs thermiques faits de toiles en guise de cadeau de bienvenue aux pilotes qui ont participé à la dernière édition du festival. « Je crois que l’image est forte. Cela a été un beau succès, qui a été apprécié des pilotes et ça nous encourage à continuer sur cette lancée », raconte Mme Bourbeau.
Toiles
Pour fabriquer une seule montgolfière, on utilise un grand nombre de toiles, ce qui représente entre 500 et 800 livres de tissus, selon Stéphane Roy, coordonnateur du secteur Montgolfières du festival.
« On est en train de voir avec Iso-Protek ce que l’on pourrait faire pour continuer à explorer nos options pour donner une autre vie à cette matière. On en possède encore près d’une tonne en ce moment », explique M. Roy.
À noter qu’une montgolfière très bien entretenue a une durée de vie moyenne de 25 ans, ce qui équivaut à environ 700 à 1000 heures de vol. C’est entre autres la durée qu’a eue la première toile du fameux ballon Piko, qui a dû être remplacée en 2023.
Autres initiatives
Il ne s’agit pas de la seule action environnementale de la part du festival. « Je crois que ce projet a été le point de départ pour nous pousser à nous demander ce qu’on pouvait faire de plus en termes d’économie circulaire », indique Alexandra Bourbeau.
L’organisation travaille étroitement avec Étienne Massicotte, responsable de la Symbiose Haut-Richelieu, afin que ses déchets deviennent la matière première d’autres entreprises.
« On a déjà réussi à recycler pas moins de 300 palettes de bois ainsi qu’une vingtaine de palettes de styromousse. On est aussi en contact chaque semaine avec Étienne pour travailler à l’utilisation de matériaux recyclés pour la confection et la réfection de nos structures pour la 42e édition du festival », mentionne Stéphane Roy. Cette initiative permettrait de limiter à environ 20% l’achat de matériel neuf, comparativement à 80% d’usagé. Cela concernera entre autres le bois, le paillis et le gravier.
L’International de montgolfières participe aussi à une compétition en économie circulaire au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu dans le cadre de laquelle des finissants du programme de Sciences humaines travaillent pour trouver des façons de mutualiser le matériel événementiel.