Les fraises sont déjà sur les tablettes. Une variété de fraises plus printanières est déjà vendue dans plusieurs fermes de la région. L’autocueillette des fraises débutera également lors du long week-end de la Saint-Jean- Baptiste. Les producteurs voient d’un oeil positif la saison à venir. Ils mentionnent que, cette année, les fraises vont mûrir à temps grâce aux journées chaudes et aux nuits fraîches.
Le climat des dernières semaines a aidé ce fruit rouge à croître plus lentement. Les fraises, qui aiment pousser à des températures se situant autour de 24 degrés, ont pu profiter de la chaleur des dernières semaines. Également, les nuits fraîches les ont empêchées de mûrir trop vite. Les producteurs qui ouvriront la saison d’autocueillette à partir du 20 juin se disent prêts à accueillir le public.
L’autocueillette
« Les fraises seront un peu en retard, mais la quantité et la qualité seront au rendez-vous cette année. Actuellement, on vend dans notre kiosque une variété d’automne. Lors du début de l’autocueillette, qui commence pour nous le 20 juin, les gens vont pouvoir déguster une variété de fraises plus conventionnelle et hâtive. Plus tard dans la saison, on va avoir une variété qui est un peu plus sucrée que les autres. Le goût varie et dépend de plusieurs facteurs, mais en général, c’est une bonne année. Chez nous, les contenants de 1 litre coûteront 5 $ et ceux de 3 litres tourneront autour de 12 $ », indique Luc Tremblay, le propriétaire de la ferme Pierre Tremblay.
Du côté des Jardins Laplante, qui sont l’ancienne fraisière Bessette, l’autocueillette débutera vers le 24 juin. « Cette année, les fraises sont d’un bon calibre et elles sont pas mal abondantes. Le prix devrait ressembler aux autres années. Ça fait deux ans qu’on a beaucoup de pluie, mais cette année, les plants ont réussi à se stabiliser avec le soleil. Les fraises mûrissent plus lentement à cause des nuits fraîches. Il y a deux semaines, il faisait 15 degrés pendant le jour. On a près de 10 jours de retard, mais c’est bien parce que ça donne la chance aux fraises de grossir et profiter des pics de chaleur. On invite les gens à venir nous visiter pour encourager le local », mentionne Pascal Laplante, copropriétaire de Jardins Laplante.
En kiosque
Bien connu pour son maïs sucré, le ferme Michel Meunier cultive également des fraises. Les premiers paniers sont déjà vendus en kiosque depuis le 4 juin. La fraise de mi-saison va arriver plus tard vers la fin juin. « La saison est pas si mal. Le rendement de cette année s’annonce bon. Les prix en ce moment sont plus hauts, mais ils risquent de descendre plus tard. En ce moment, on a déjà de très bonnes variétés. Les fraises ne sont pas trop grosses, mais quand même sucrées. On invite les gens à venir à notre kiosque. Il y aura des fraises disponibles jusqu’à la fin septembre », explique Jérémie Meunier, copropriétaire de la ferme Michel Meunier.
Les fraises Louis Hébert, une entreprise située à Saint-Valentin, est quant à elles plus que prête pour la haute saison. Avec son offre de produits dérivés, la ferme annonce l’ouverture officielle de sa saison le week-end du 21 et 22 juin.
« La saison va très bien. Les plants ont bien fleuri et sont remplis de fraises. La température nourrit plus tranquillement les plants. On a déjà des fraises sur nos tablettes. Je suis très fière de notre évolution comme entreprise. Quand j’ai repris la ferme, j’ai décidé de me concentrer plus sur les produits transformés en continuant à offrir des fruits frais pendant la saison estivale. Nos produits sont possibles grâce à une transmission du savoir. On offre même à notre public la possibilité de visiter le Centre d’interprétation de la fraise », raconte Geneviève Hébert, propriétaire des fraises Louis Hébert.
