Le 30 janvier dernier, l’appel d’offres concernant le projet d’installation d’un réseau d’aqueduc et de distribution d’eau potable pour desservir la municipalité de Clarenceville arrivait à terme. Sept soumissions qui ont été déposées. Les montants varient de 11,85 M$ à 15,75 M$.
Une autre étape vient d’être complétée pour amener l’eau potable aux résidences des Clarencevillois qui attendent ce moment depuis plus d’une vingtaine d’années.
La soumission la moins chère déposée lors de l’appel d’offres a été faite par le Groupe M. Potvin de Saint-Rémi et s’élève à 11 849 144,87$. La plus chère, par Action Progex inc. de Sainte-Marie, atteint 15 754 649,48$. Un écart de 3 905 504,61$ existe entre elles.
Deux entreprises du Haut-Richelieu ont également participé à l’appel d’offres. Il s’agit de CBC2010 inc. et de MSA Infrastructures inc., toutes deux basées à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Les soumissions reçues ont été dévoilées sur le site du Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec, mais « aucun contrat n’est conclu pour l’instant », souligne Sonia Côté, directrice générale et greffière- trésorière à la Municipalité de Clarenceville.
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La Municipalité indique qu’après avoir procédé à l’ouverture des soumissions, elle les a envoyées au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Dans un délai qui ne devrait pas excéder 120 jours, soit d’ici la fin mai, le MAMH fera connaître la soumission qu’il recommande et appuie.
Lorsque le soumissionnaire sera choisi et que le contrat sera octroyé, Clarenceville mettra en place un échéancier de travaux avec l’entrepreneur, ce qui fait en sorte que « pour l’instant, il n’y a pas de calendrier d’établi officiellement », indique Mme Côté.
La Municipalité aura aussi besoin d’un protocole d’entente avec le MAMH pour lui permettre d’avoir accès à une aide financière. Ensuite, elle devra obtenir une lettre de promesse du ministère concernant le montant accordé.
La subvention gouvernementale permettra d’essuyer une importante partie des coûts du projet. La Municipalité aura l’obligation de déposer une demande de règlement d’emprunt pour le manque à gagner.
Autres
Clarenceville entend éventuellement retourner en appel d’offres pour assurer une surveillance des travaux et faire l’analyse de matériaux granulaires.
L’aide financière qui permettra à Clarenceville d’avoir une infrastructure d’aqueduc vient du Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU). La subvention provinciale devrait couvrir environ 95% du coût total du projet qui concerne uniquement l’arrivée d’un réseau d’aqueduc et non le réseau d’égout.
