Thibert veut travailler pour les gens ordinaires

Par Louise Bédard
Thibert veut travailler pour les gens ordinaires
Éric Deschênes, Nicole Thibodeau, Laurent Lynch, directeur de campagne, Marie Claude Roussel, agent officiel, le candidat Martin Thibert, Martin Trahan, Édith Lamoureux, Jean-François Tremblay, responsable des médias sociaux, et Guy Baillargeon à l'ouverture du local électoral. (Photo : Photo Le Canada Français – Kim Valiquette)

Lors de l’inauguration de son local électoral sur le boulevard du Séminaire, à Saint-Jean, le candidat conservateur Martin Thibert s’est engagé à travailler pour les gens ordinaires, à défendre la classe moyenne.

Il veut que les gens se reconnaissent en lui. «On est tous des gens qui se lèvent le matin et vont travailler. On est le peuple. Je suis quelqu’un du peuple et je n’ai pas l’intention de changer mon discours», a-t-il déclaré à ses sympathisants, le 18 septembre.

«Quelqu’un du peuple, ça confronte, ça challenge les lois», a-t-il ajouté faisant référence aux remous créés lorsque des citoyens de Saint-Sébastien avaient décidé de peinturer eux-mêmes l’intérieur de l’école du village où il est maire.

Il a répété qu’il est un candidat différent et qu’il veut faire de la politique différemment. «Depuis toujours on est géré par des médecins, des avocats, des notaires, rarement par un mécanicien qui se beurre les mains», a-t-il lancé, lui qui est copropriétaire d’un garage à Iberville.

Dans son dépliant publicitaire imprimé sur une simple feuille, il se décrit comme un père qui veut être élu pour représenter la famille, un mécanicien pour représenter les travailleurs et un coach pour représenter les jeunes.

Campagne

À ses dénigreurs qui diront qu’il ne connaît pas la politique, il réplique qu’il a de l’expérience comme maire depuis dix ans, troisième vice-président de la Fédération québécoise des municipalités et vice-président de Compo du Haut-Richelieu.

Il a prévenu ses partisans que son organisation ne possède pas les moyens de celle des libéraux où l’argent coulerait à flot pour faire campagne, poser des pancartes, faire des envois postaux. Il reconnaît qu’il doit se battre contre une grosse machine. La victoire sera d’autant plus satisfaisante, a-t-il ajouté.

À ceux qui s’inquiètent de la position du Parti conservateur sur l’avortement, M. Thibert a voulu les rassurer de nouveau en répétant que son chef Andrew Scheer n’ouvrira pas le débat.

Sur la question du pétrole, il a répondu que le gouvernement Trudeau a montré avec l’achat du pipeline Trans Mountain que nous aurons besoin d’énergie fossile pour encore trente ans.

Qu’en est-il cependant du passage d’un nouveau pipeline à travers le Québec que n’écarte pas catégoriquement son chef? M. Thibert est d’avis personnellement que ce serait mieux qu’il n’y en ait pas, mais il fait remarquer que c’est le moyen le plus sécuritaire de transporter le pétrole.

Parti conservateur

Il a choisi de se présenter avec le Parti conservateur parce que c’est celui en mesure d’adopter un budget équilibré une fois porté au pouvoir.

Sa seconde préoccupation est ce qu’il appelle l’immigration de masse. «C’est correct l’immigration, ça en prend. Mais ça prend une immigration contrôlée ce qui n’est pas le cas présentement.» Pour lui, il faut que l’immigration soit gérée différemment.

Il n’était pas question qu’il se présente pour les libéraux. Il considère que M. Trudeau ne nous a pas représentés de la meilleure façon dans le monde et n’a pas livré la marchandise.

Quant au Bloc québécois, il a écarté cette possibilité puisqu’il est fédéraliste. «Si tu te présentes à une élection fédérale, tu dois être un minimum fédéraliste, ne pas vouloir la séparation du Québec», estime-t-il.

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Eric
Eric
4 années

Pour avoir discuter à quelque reprise avec M Thibert j aime bien les idées qu’il veut apporter et surtout les valeurs qu’il a
Je lui souhaite vrm de passer
Une bonne tête et humble