Philippe Jetten-Vigeant, candidat dans Iberville, et Aiden Hodgins-Ravensbergen, candidat dans Huntingdon, de Québec solidaire, défendent les engagements du parti pour les travailleurs, dont celui de porter à 15$ le taux horaire du salaire minimum.
Ils présentent cette promesse comme une mesure pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, mais aussi pour stimuler la consommation et accroître les revenus de l’État.
S’en tenant aux grandes idées du parti, les candidats font valoir aussi qu’un gouvernement solidaire renforcerait le programme d’accès à l’égalité lors de l’embauche pour ramener le taux de chômage des minorités visibles et des personnes en situation de handicap au même niveau que celui du reste de la population.
La création de nombreux emplois dans les domaines du transport durable, en éducation, en santé ainsi qu’en recherche agricole est promise.
Le parti promet quatre semaines de vacances après un an de travail, six congés de maladie par année et deux nouveaux jours fériés. L’obligation d’effectuer des heures supplémentaires serait abolie, souligne M. Jetten-Vigeant. S’il est élu, le candidat s’engage à militer pour l’augmentation du salaire des enseignants.
«Bien que les mesures soient défendues sur des bases économiques, ce qui importe vraiment dans le fond, c’est d’améliorer la qualité de vie de notre monde», ajoute de son côté M. Hodgins-Ravensbergen.
Pour sa part Simon Lalonde, candidat dans Saint-Jean, faisait campagne avec le candidat d’Iberville, au festival des monarques, à Granby, dimanche. «Je déplore l’usage massif de tracts lors des campagnes. Alors, on a dû innover, trouver du matériel à la fois utile et cohérent avec nos valeurs, celles de Québec Solidaire et de nos électeurs», dit-il. Ils ont distribué des cartes de papier recyclé contenant des semences de fleurs sauvages.
