Évol et Carrefour Saint-Eugène: le maire s’enquiert des dossiers au ministère de l’Environnement

Dans une lettre envoyée en mai, le maire de Saint-Jean-sur-Richelieu, Alain Laplante, s’enquiert de l’état d’avancement des dossiers des projets Évol et Carrefour Saint-Eugène auprès de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon.

La lettre est datée du 22 mai. Elle a été envoyée à l’adresse de la Direction régionale du ministère à Longueuil, où elle a été reçue le 25 mai, comme en fait foi le sceau de réception.

La demande du maire est simple. Il veut connaître l’état de la situation relativement à deux dossiers qui font l’objet d’une demande d’autorisation en vertu de la l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’Environnement. Cet article porte sur la gestion et le traitement des eaux. Essentiellement, ce sont les dispositions relatives au système d’aqueduc, au réseau d’eau usée et au réseau d’égout pluvial.

Dans un cas, le maire parle du projet de Nathalie Di Maulo et Gilles Dumouchel. Il s’agit du Carrefour Saint-Eugène. Dans l’autre, sa demande porte sur le projet Évol ou Place de la Cabinetterie, mis de l’avant par le Groupe Guy Samson. Dans les deux cas, les projets sont en attente d’approbation.

Délai

M. Laplante dit avoir été informé que «les délais seraient attribuables à l’état de la station de pompage Loyola, où on compte de nombreux déversements d’eaux usées dans la rivière Richelieu», écrit-il. Il demande d’obtenir l’état d’avancement des dossiers.

En entrevue, le maire n’a voulu formuler aucun commentaire à propos de cette démarche, soulignant qu’il fait l’objet d’une poursuite de 2,5 millions de dollars du Groupe Guy Samson. Il n’a pas voulu non plus confirmer s’il avait reçu une réponse de la ministre.