La Gendarmerie royale du Canada a mené ce matin six perquisitions, dont une à Saint-Jean-sur-Richelieu. Les autres ont eu lieu à Drummondville, Sorel, Saint-Hilaire et deux à Granby.
Neuf individus qui seraient impliqués dans le trafic de cannabis ont été arrêtés par les policiers du détachement de Drummondville de la GRC. Il s’agit de huit hommes et une femme âgés de 20 et 63 ans. Un homme a été arrêté à Saint-Jean.
Il s’agit d’un groupe d’individus qui auraient fait la vente de cannabis vers les États-Unis et les Maritimes, précise le sergent Christian Lamarre de la GRC.
L’enquête avait débuté en mars 2012, en collaboration avec la Sûreté du Québec. L’opération de ce matin s’est déroulée avec l’assistance des corps policiers municipaux de Saint-Jean-sur-Richelieu, Granby et Richelieu-Saint-Laurent.
Les enquêteurs ont saisi du cannabis, du haschich, des cigarettes de contrebande, trois armes à feu mal entreposées ainsi qu’un appareil permettant de compter de l’argent.
Les individus ont tous été relâchés et devraient comparaître à une date ultérieure. Ils pourraient faire face à des accusations de possession en vue de trafic et trafic de drogue en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Des accusations d’entreposage illégal d’armes à feu en vertu du Code criminel ainsi que de possession de produits du tabac non estampillés conformément à la Loi de 2001 sur l’accise pourraient aussi être déposées.
Les policiers signalent que le cannabis ne doit pas être considéré comme une drogue banale. Ils font observer que son trafic est une source importante de revenus pour les organisations criminelles. Il leur permet de financer d’autres activités illicites, causant de graves répercussions dans les communautés.
Le cannabis est l’une des substances les plus souvent consommées par les jeunes, notent les policiers. Le niveau de THC (ingrédient actif) du cannabis d’aujourd’hui s’élève à environ 8 % à 12 %. Il était de 1 % à 3 % il y a 20 ans. Les jeunes doivent savoir qu’une consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique, font valoir les policiers ajoutant que la dépendance physique peut aussi s’installer chez les personnes qui consomment de fortes doses quotidiennement.
