Une histoire de numéros

Par Claude Raymond

Le sport, on le sait tous, c’est une histoire de numéros. Les athlètes se trouvent toutes sortes de raisons pour choisir tel ou tel numéro. Et les amateurs aiment bien s’identifier à leurs idoles en portant fièrement le chandail ou la casquette aux couleurs de leur joueur préféré.

Quand je jouais au hockey, je portais le 16, en référence à Elmer Lach du Canadien. Au baseball, j’ai eu plusieurs numéros, à commencer par le… 372!

En fait, on était tellement de joueurs et d’équipes lors de mon premier camp d’entraînement en 1955, à Waycross en Georgie, qu’on avait assigné près de 400 numéros.

Rendu à West Palm Beach, j’ai réussi à obtenir le numéro 9 pour Maurice Richard. Par la suite, à Evansville, j’ai porté le 33 pour Lew Burdette. Avec les Braves de Jacksonville, j’avais le numéro 7, sans raison particulière. J’ai repris le 33 à Wichita pour ensuite me voir offrir le 28 avec les White Sox de Chicago.

J’ai reçu le 36 à mon arrivée à Louisville, puis le 16 avec les Crackers d’Atlanta. J’ai malheureusement oublié les numéros que je portais durant mes séjours à Sacramento et à Vancouver.

On m’a remis le 35 avec les Braves de Milwaukee en 1961 et le 7 à Toronto en 1962. En juin de cette même année, à mon retour à Milwaukee, j’ai repris le 36. De 1963 à 1967, à Houston, et de 167 à 1969 à Atlanta, j’ai conservé ce numéro.

À la suite de l’échange qui m’envoyait à Montréal, le 36 était déjà pris par le voltigeur, Floyd Wicker. Le préposé à l’équipement m’a suggéré le 16 parce que j’avais «un petit peu de gris dans les cheveux», comme Henri Richard.

J’ai été le premier à porter ce numéro. Par la suite, quelques joueurs l’ont eu, notamment Mike Jorgensen et Terry Francona. Lorsque je suis devenu instructeur avec les Expos, le 16 était disponible et j’étais bien fier de le reprendre. J’ai donc été le premier et le dernier à porter ce numéro dans l’uniforme des Expos.

Ici et là

Félicitations aux Ravens de Baltimore qui ont remporté le XLVIIe Super Bowl dimanche dernier. Ils ont du même coup privé les 49ers de San Francisco d’égaler le record des Steelers de Pittsburgh avec six titres. Ce match vient couronner une autre excellente saison de football.

Contrairement à ce qui avait été écrit dans notre dernière édition, l’invité mystère était bien Gilles Pinard et non Gilles Picard. L’ex-lanceur vedette de notre région célébrait également son anniversaire de naissance le 31 janvier dernier. Nos excuses.

La Chambre de commerce du Haut- Richelieu rappelle que les entreprises ont jusqu’au 22 février pour poser leur candidature en vue de la 49e édition du Gala de l’Excellence. Cet événement se tiendra le 26 avril au Pavillon Dextraze du Collège militaire royal de Saint-Jean. Pour information, contacter Marie- Claude Roussel au 450 346-2544.

Bonne fête

5 février: Jean Lamoureux

6 février: Éric Mansi

7 février: Michel Boucher

8 février: Maurice Émond

8 février: Fernand Lachance

10 février: André Bergeron

11 février: Delourdes Dion

11 février: Claude Ménard

11 février: Jean Moreau

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