Le dossier des rues de gravier progresse

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Par Gilles Berube
Le dossier des rues de gravier progresse
Des projets seront réalisés cette année.

Le dossier d’asphaltage des rues de gravier sur le territoire de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a progressé.  

Comme ils l’avaient promis, des propriétaires riverains de rues encore en gravier se sont pointés à la dernière séance du conseil municipal. Ils voulaient demander des comptes aux élus alors qu’ils avaient l’impression que leur dossier n’avait pas progressé. Ils étaient une vingtaine en appui à l’instigateur du mouvement Asphaltons St-Jean-sur-Richelieu, Patrice Fortin.

M. Fortin est revenu à la charge avec les mêmes arguments. Les résidents de rues encore en pierre paient les mêmes taxes que les autres contribuables de la municipalité. Ils paient pour la réfection de rues déjà asphaltées alors que les leurs sont boueuses.

M. Fortin a contacté d’autres villes pour apprendre qu’il n’y a plus de rues sans asphalte. Il déplore de ne jamais entendre le maire parler du dossier. Il voulait savoir où en est le dossier, qui s’en occupe et quand verra-t-on des résultats?

Comme le groupe s’était annoncé, le président du comité des finances, Yvan Berthelot, s’était préparé. L’automne dernier, le PTI était déjà adopté. Cependant, le dossier a été mis sur les rails. C’est le directeur du Service des infrastructures et de la gestion des eaux, Benoît Fortin, qui en est chargé. Il y a au moins deux projets qui devraient se réaliser cette année, celui de la rue de Rouville et probablement celui des rues des Colonnes et Fernet.

Projet d’ensemble

Pour le reste, la Ville préparera un projet d’ensemble en regroupant les rues selon leurs similarités, par exemple, celles qui sont en zone agricole et celles qui sont en zone inondable. Dans ce dernier cas, les travaux nécessitent une autorisation de la MRC et du ministère de l’Environnement. Il est certain que toutes les rues ne seront pas asphaltées d’un bloc, mais plutôt par petits groupes. En regroupant les projets dans un même appel d’offres, la municipalité devrait obtenir de meilleurs prix.

Par ailleurs, l’administration municipale jette du lest dans la répartition des coûts. Ainsi, elle accepte de prendre à sa charge la réfection de la fondation des rues. Elle tient ainsi pour acquis que les propriétaires riverains l’ont déjà payée, un argument déjà invoqué par les conseillers Justin Bessette et Hugues Larivière. M. Berthelot met en évidence que ce n’est pas un détail. Dans certains cas, ça peut représenter 60 ou 70% des coûts.

Il ajoute qu’une réunion à l’interne est prévue le 9 mai spécifiquement sur ce sujet. Il espère pouvoir présenter un dossier et des orientations à soumettre à l’ensemble du conseil dans les semaines suivantes. Il souhaiterait les présenter publiquement avant l’été et inscrire les projets dans le prochain programme triennal d’immobilisation.

Tour à tour, les conseillers Bessette, Larivière et Fontaine ont se sont réjoui de la progression du dossier. Ils ont souligné le travail de M. Fortin pour faire avancer les choses. M. Bessette a aussi salué l’ouverture dont font preuve ses collègues pour trouver des solutions à une répartition des coûts.

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