Les vœux de paix d’environ 200 personnes ont été échangés dans le cadre de la vigie interculturelle organisée à la Cathédrale, le 19 février.
«Pour un événement de cette nature, nous considérons qu’il s’agit d’un succès. Nous sommes hypersatisfaits de la participation des gens», commente Richard Saint-Louis, curé de la paroisse Saint-Jean-l’Évangéliste.
Ce dernier avait convié les chrétiens, les musulmans et les non-croyants à se réunir pour lancer un message d’unité à la suite de l’attentat tragique survenu dans une mosquée de Québec. La communauté juive a également répondu présente à l’invitation, de même que les députés provinciaux et fédéraux de Saint-Jean.
«Il y a eu de belles interventions, souligne le prêtre. L’ambiance était conviviale. Il y avait beaucoup d’enfants.»
Parmi les moments forts, les organisateurs retiennent la lecture d’un texte tiré des livres de chacune des communautés. Des traductions avaient été préparées pour permettre à tous de saisir la portée des messages.
Paix
Au cours de la célébration, on invitait également tous les participants à écrire un souhait pour la paix. Les gens pouvaient ensuite partager leurs idées à l’assemblée.
«Vivons tous solidaires, vivons tous heureux», «Le passé a fui, ce que nous espérons est absent, mais le présent est à nous» et «Nous sommes tous des frères et des sœurs», sont quelques exemples des messages ayant été lus à cette occasion.
«Cette cérémonie a permis de dire haut et fort que chaque personne est libre de ses choix religieux ou civiques en gardant fièrement un respect mutuel», résume Yolande Tétreault, l’une des membres du centre culturel Al-Imane.
À refaire
Le succès de cette rencontre interculturelle a convaincu les organisateurs qu’il ne s’agirait pas d’une occasion unique.
«Nous avons bâti des ponts, estime Richard Saint-Louis. Nous voulons continuer dans cette voie. On a des plans pour renouveler l’expérience. On verra la forme que cela prendra, mais nous ne voulons pas cela soit seulement lié à des événements tragiques.»
Soulignons que des agents de la paix assuraient une vigie à l’intérieur et à l’extérieur du lieu de culte.
