Mélanie Dufresne réclame un projet pilote sur Airbnb

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Par Gilles Berube
Mélanie Dufresne réclame un projet pilote sur Airbnb
La conseillère Mélanie Dufresne estime que ce type d'hébergement constitue un atout pour la ville.

La conseillère du district 1, Mélanie Dufresne, réclame que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu mette rapidement en place un projet pilote sur le réseau Airbnb.

La conseillère du district 1, Mélanie Dufresne, réclame que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu mette rapidement en place un projet pilote sur le réseau Airbnb.

Mme Dufresne a lancé cette idée à la suite de l’intervention d’une résidente de la rue Maria-Boivin, dans le secteur Iberville. Cette dernière loue une chambre de sa maison à des fins touristiques. Elle a tenté vainement d’obtenir une accréditation formelle pour exploiter son commerce. On lui aurait refusé cette accréditation parce que le règlement de zonage municipal ne le permet pas. Elle souhaite que la Ville réalise un projet pilote pour accélérer sa démarche.

La conseillère Mélanie Dufresne lui a tout de suite donné son appui. En fin d’assemblée, elle est revenue à la charge. Elle note qu’il y a une quarantaine de personnes de Saint-Jean faisant partie du réseau Airbnb. Cette formule est intéressante pour l’industrie touristique de la région fait-elle valoir. À ses yeux, cette formule d’hébergement ne fait pas concurrence au réseau d’hôtellerie, mais elle lui est plutôt complémentaire.

Avec son enthousiasme habituel, Mme Dufresne a cité plusieurs commentaires relevés sur le site Airbnb à propos de locateurs de Saint-Jean. Des commentaires élogieux, doit-on convenir, qui tiennent presque du slogan publicitaire. «Ça, c’est de la promotion pour la ville», souligne-t-elle. La Ville devrait mettre en place un projet-pilote au plus tôt.

Permis

Le règlement de zonage permet ce type d’hébergement à certains endroits de la ville, a fait remarquer son collègue, Hugues Larivière. En fait, le règlement de zonage permet ce genre d’activité de deux façons, explique Linda Bonneau,  directrice adjointe du Service d’urbanisme. Ce type de service est considéré comme un «usage additionnel» à la fonction résidentielle.

En 2008, la Ville a adopté un règlement encadrant spécifiquement les Gîtes du passant». Il permet ce type d’établissements dans une quarantaine de zones d’habitation de la ville et dans neuf zones d’affectation agricole. On en retrouve dans tous les secteurs, sauf Saint-Athanase. La rue Maria-Boivin est l’une de ces zones.

Selon le règlement, ces gîtes peuvent compter au plus cinq chambres. Aucune ne doit se trouver sous le rez-de-chaussée. La résidence doit aussi compter une case de stationnement hors rue supplémentaire. Deux Gîtes du passant doivent être distants l’un de l’autre d’au moins 250 mètres.

Par ailleurs, le règlement de zonage permet aussi un usage additionnel de location de chambres dans une résidence unifamiliale ou bifamiliale. La maison ne doit avoir d’autre usage additionnel. Le nombre de chambres en location est limité à trois par logement, tout comme le nombre de chambreurs. Les chambres doivent communiquer avec les autres pièces de la maison et ne comporter aucun équipement de cuisson.

Selon Mme Bonneau, le service de l’urbanisme a prévu revoir tout ce dossier au cours de la prochaine année.

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