La Ville de Saint-Jean acquiert le parc Honoré-Mercier

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Par Gilles Berube
La Ville de Saint-Jean acquiert le parc Honoré-Mercier
La Ville d'Iberville a aménagé le parc et l'a entretenu. Elle y a construit un kiosque bien distinctif que la Ville a réparé au coût de 146 000$

La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu se porte acquéreur du parc Honoré-Mercier, à Iberville, pour une somme de 800 000$.

Bien qu’il soit utilisé depuis plus d’un siècle comme parc municipal, le parc Mercier, comme on l’appelle plus communément, appartient à la Fabrique de la paroisse Saint-Athanase. Au début de 2014, la paroisse a offert de le vendre à la Ville dans le but d’obtenir des fonds pour rénover l’église.

Dans les mois précédents, la Fabrique avait reçu l’offre d’un promoteur d’acheter le parc. Les marguilliers avaient écarté cette offre préférant que le terrain demeure un espace vert collectif. D’ailleurs, la réglementation de zonage comportait une faille que les autorités municipales s’étaient empressées de colmater. Unanimement, les élus avaient la volonté de conserver la vocation du parc.

Si la Ville et la Fabrique s’entendaient sur ce point, il restait à convenir du prix. À l’origine, le terrain a été cédé par le seigneur de Christieville pour bâtir l’église, ce qui faisait dire au conseiller Hugues Larivière que le parc appartenait à la communauté. Moralement peut-être, mais pas légalement.

Baux

C’est tout de même la Ville d’Iberville qui l’a aménagé. En 1916, la Fabrique lui a concédé un bail emphytéotique de 99 ans pour lui louer le terrain. Elle devait cependant y aménager un parc et l’entretenir, ce qu’elle a fait. En 2006, un nouveau bail est venu remplacer le précédent. Les parties pouvaient y mettre fin sur un avis de douze mois.

Au rôle foncier municipal, l’immeuble était évalué à 884 000$. Les parties se sont finalement entendues sur un prix de 800 000$ payable sur une période de huit ans avec intérêt. L’achat sera financé à même le budget annuel jusqu’en 2024.

Selon la résolution du conseil, l’acte de vente doit être assorti d’une clause prévoyant que la Fabrique utilise le produit de la transaction pour l’entretien et la réparation de ses immeubles situés sur le territoire de Saint-Jean-sur-Richelieu. L’an dernier, le conseiller Justin Bessette avait exprimé ce souhait. Il se réjouit que sa suggestion ait été retenue.

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