Les adeptes de planche à roulettes n’ont pas tardé à profiter du nouveau skatepark aménagé dans le Vieux-Saint-Jean. Le projet a été réalisé par la Ville en collaboration avec la communauté.
Avant même que les travaux soient terminés, les jeunes s’amusaient déjà dans les nouvelles structures, faisant fi des clôtures entourant le site. Ce dernier est situé tout près du stade Richard-Lafontaine.
Le 16 novembre, la Ville a souligné la fin officielle des travaux d’installation de la structure. Entamés au début du mois, ceux-ci ont été réalisés au coût de 403 000$ par l’entreprise Tessier Récréo-Parc.
Cette dernière a retenu les services de Rick Design pour la conception et la fabrication des structures. Celles-ci ont été coulées en usine à Drummondville, indique Louis Lemay, chef division ressources physiques au Service des loisirs et bibliothèques de la Ville.
«La population a l’impression que les travaux sont allés très vite, mais c’est parce que les structures sont arrivées déjà moulées, explique-t-il. Elles ont été déposées sur une fondation de pierre compactée et on a coulé autour.»
Le projet
Le skatepark de type plaza regroupe à la fois des rampes et du mobilier urbain. La sélection des modules a été faite en collaboration avec quatre élèves de l’école secondaire Marguerite-Bourgeoys, dans le cadre d’un projet entrepreneurial.
Ceux-ci avaient préalablement rencontré le maire Michel Fecteau et le directeur du Service des loisirs et bibliothèques, Mario Bastien, pour promouvoir l’idée d’aménager un skatepark au centre-ville. Le projet découle de cette initiative.
«Par la suite, on a organisé une autre rencontre avec eux. On voulait avoir leur point de vue d’usagers. Il existe différents types de skateparks. Ils nous ont aidés à définir l’orientation conceptuelle du parc», indique Louis Lemay.
Comité
Un comité formé d’employés municipaux et de quatre citoyens experts a ensuite été mandaté pour évaluer les propositions reçues par la Ville à la suite du processus d’appel d’offres. Trois projets ont été soumis par des firmes spécialisées dans la réalisation de skateparks.
«Les quatre citoyens experts qui faisaient partie du comité ont des compétences particulières et connaissent bien le milieu. Ce sont des adultes qui ont fait des voyages de skate en Europe, par exemple. Leur opinion était très importante», insiste M. Lemay.
Ce dernier se dit fier de la participation citoyenne à ce projet. «Il y a des villes qui ont créé des skateparks dans leurs bureaux, sans consulter ceux qui allaient s’en servir. Ça a coûté une fortune et ils ne sont pas utilisés. On voulait éviter ça», souligne le chef division ressources physiques au Service des loisirs et bibliothèques.
Travaux
Bien que la structure du parc soit complétée, des travaux de finition et de remblaiement restent à faire. Ils devraient être réalisés au cours des prochaines semaines. Qui plus est, d’autres travaux seront effectués au printemps afin de compléter l’intégration du skatepark à son environnement.
On installera du mobilier urbain, un système d’éclairage et une clôture afin de séparer le parc du chemin de fer qui passe à proximité. Un jardin communautaire devrait aussi être aménagé tout près.
Finalement, une aire d’accueil donnant sur la rue Frontenac sera ajoutée. Elle servira d’aire de détente à la fois pour les planchistes et les jardiniers. La Ville compte souligner officiellement l’ouverture du parc au printemps.
Le projet a bénéficié d’une subvention de 95 000$ du programme Mieux consommer d’Hydro-Québec.
